mardi 14 décembre 2010

Ellipse londonienne Jour 1: Où je brise ma première paire de souliers de fer

Levé à 8h pile, vive les sonneries de mes colocs de chambre. S'il n'y en avait pas eu, je crois qu'on aurait tous dormi trop longtemps. Le temps que je m'habille et que je me prépare, il était 8h30 et j'étais l'une des deux seule à descendre à cette heure, les autres étaient trop "cellule" pour se lever. Je me dirige vers le sous-sol, où un petit déjeuner continental m'attendais (jambon, céréales, toasts et multiples liquides pour faire passer le tout, comme du thé, du café, jus réveil-matin (et accessoirement infecte... un bon jus en poudre avec de l'eau de vaisselle, miam)). Je me dépêche, je retourne à la chambre où mes colocs sont encore "coma", je prends mes trucs, m'habille, et part explorer un peu. Je passe devant le Museum d'Histoire Naturelle, le Museum des Sciences et le Victoria and Albert Museum pour prendre le métro jusqu'à Westminster. En effet, je devais aller voir Big Ben et les attractions de Westminster, soit l'Abbaye, le London Eye, etc. En fait, j'ai vu Big Ben et le parlement, j'ai vu le London Eye (pas montée dedans, malheureusement), ai vu Westminster Abbey de loin, j'me suis dirigée vers Buckingham Palace en m'arrêtant dans un parc pour voir les canards (et reposer mes pieds, parce que j'avais commencer à avoir des ampoules lors de mon tour de Kensington). J'ai finalement vu la relève de la garde, qui a duré 2 heures, avec une australienne qui m'a fait la jasette. On a parler des bobbies devant le palais, l'un vieux, l'autre jeune (qui ressemblait au Prince William avec la voix de Hugh Grant), et on s'est dit que c'était un avant-après... Puis, je suis allée demander aux bobbies où se trouvait le Globe Theater et les deux étaient un peu à côté de la plaque. Le plus jeune n'en savait rien (il ne savait même pas ce qu'était le Globe) tandis que son collègue a tenté de me retrouver cette chose via walkie-talkie. Après quelques minutes d'attente, on finit par le trouver sur mon guide Michelin (qui sert bien de guide, mais en gros, c'est pas le meilleur guide au monde). Ensuite, je me suis dirigée vers Hyde Park, pour me rendre jusqu'à Piccadilly Circus. Mission accomplie: je me suis retrouvée au carrefour pour aller chez Fortnum & Mason. Je me dois de vous dire que j'ai failli mourir de bonheur chez Fortnum & Mason. C'est le plus gros building de thé, café et chocolat que j'ai vu de ma vie! Et en plus, le PACKAGING! OH! MON! DIEU! Je crois que j'ai fait chier plus qu'une madame en la dépassant en bavant pour aller prendre du thé. J'avais l'air d'être Homer Simpson sur l'acide. Et j'ai acheté un shitload de trucs... plus un sac de là-bas. Oh, là! J'me suis pris beaucoup de thé et un gros pot de café "Piccadilly", en plus de chocolat. Et quand je suis allée payer, j'ai dit au caissier :"Est-ce que je peux mourir de bonheur tout de suite?" ce à quoi il m'a répondu de son flegme tout à fait britannique : "Bah, non, pas ici, quand même." J'suis ensuite allée chez Hartchard me prendre beaucoup de beaux livres anglais (des beaux livres de design dont un de typo... ça me ressemble pas, pourtant, mais pour lui, je pouvais faire une exception). J'en avais déjà acheté dans une librairie près de Westminster, alors j'avais déjà quelques livres dans ma saconche. Ensuite, j'suis allée flâner dans un au Prince's passage (je crois que c'est ça) et j'ai acheté du cochmolat à une japonaise à qui j'ai baragouiné quelques mots de japonais, histoire de me pratiquer. Elle a été super excitée et elle m'a dit que j'avais l'accent (pour les mauvaises langues qui croiraient qu'elle me flâtait pour que j'achète plus, sachez que j'avais déjà faits mes achats et que je me préparais à partir. J'suis pas coconne, quand même). J'suis ensuite retournée à l'hôtel pour déposer mes achats et retirer mon manteau. En effet, il faisait vraiment chaud, cette journée-là, je pouvais me promener en manches courtes. Je me suis dirigée vers la station Paddington parce que je voulais acheter un ourson paddington et voir la station, mais à cause d'une panne, ça m'a pris 1h pour m'y rendre. Une fois cela fait, je suis retournée à l'hôtel. Je suis allée manger au Med Kitchen sur Kensington pour retourner à mon auberge, puisque mes pieds commençaient à saigner (pas littéralement, mais ça viendra). J'ai regarder sur le net dans le super grand livingroom du Hyde Park Hostel et je suis montée prendre ma douche et me coucher. En entrant dans la chambre, je vois une nouvelle arrivante, une jeune taiwanaise sympathique avec qui j'ai un peu jasé avant que l'on ne s'endorment.

À suivre:
Londres jour 2: où je casse ma deuxième paire de souliers de fer
Marseille en deux jours ouvrables
Madrid: un survol trop rapide
Manosque et le bus

lundi 13 décembre 2010

Ellipse londonienne Jour J partie 2: où je rencontre mes colocs de chambre

Je vais peser un peu sur la suce, parce que là, ça tète en mautadit et avec ce rythme, j'aurai jamais fini avant 2011.
Alors on atterrit... avec un petit soubresaut sur la piste, faut croire qu'on était pressé. Et Ryanair, à l'atterrissage (osti d'mot, quand même, je sais jamais si ça prend 2 t ou 2 s ou 2 r ou les 6 lettres ou juste 4... mais la correction auto de blogspot ose pas me corriger, alors si j'ai une faute, ce sera de sa réelle faute!), nous a fourni une belle musique de circonstance, soit une belle musique de Derby britannique. Le temps que tout le monde se lève, prenne son manteau, hésite avant de débarquer, parce qu'on fait tous un peu l'abruti lorsque vient le temps de sortir de l'avion, il était 15h30 pile. C'est vrai! On est tous debout, mais pas vraiment (parce que le plafond est bas, hein), en train d'attendre un mouvement de foule qui ne vient qu'après de longues minutes d'attente parce que y'a personne qui sait se qui se passe. Et Hop! Tout le monde sort sur le tarmac, on fait un peu les cons dans les dédales de l'aéroport de Stansted, on arrive aux douanes et... MIRACLE! Séparation UE-hors UE pour les douanes! Oh, vous auriez vu les foules, vous auriez rit comme moi. UE: population 500, Hors UE: population 20. Je peux vous dire qu'on étaient bien contents, moi et les 19 marocains hors UE. Y'a une madame que j'appellerai Raymonde qui a passé en nous "garrochant" (pour les amis français qui me lisent, garrocher en québécois, c'est l'équivalent de "lancer vigoureusement" ou juste lancer en pleine gueule en français... donc, si on suit la logique, garrochant serait... à vous de faire votre part) les demandes de douanes où il y avait des questions super compliquées, du genre "c'est quoi ton p'tit nom?", "c'est quoi ton âge?", "Ousque t'habitera ici?"... j'hésitais à répondre, mais j'me suis dit que c'était pour une bonne cause. Si les douaniers te draguent, offre-leur une petite chance, ces pauvres cocos restent coincés dans un aéroport toute la journée... Bref, j'étais bien contente de n'attendre que 10 minutes aux douanes. Raymonde vient me revoir en me demandant si j'ai bien reçu sa demande de douane en pleine gueule, ce sur quoi je lui répond en lui montrant la belle coupure sur mon front (nan, en fait j'ai juste dit "yes" en lui montrant ma tite carte). Ensuite, je vois un douanier super sympathique qui me demande ce que je suis venue voir à Londres, je lui répond :"tout" et je me trouve soudainement conne, mais il a sourit. Faut dire que j'avais l'air d'une gamine à qui on vient de donner une sucette Barnier.

Bref, je quitte les douanes, j'retire des sous, j'erre un peu avant de trouver les billets pour le Stansted Express, il est 16h40, pas de soucis, tout va bien, dans 15-20 minutes je serai à Londres... HAHAHA! QUE JE ME TROMPAIS! COMME UN ÉLÉPHANT! Environ 1h pour se rendre à Londres, du coup, il est 18h, j'ai pas encore trouver mon hôtel (l'ai payé, mais faut l'trouver, ce truc)... et il fait noir comme dans le cul d'un ours. Je prends le Underground. D'ailleurs, Séb, je dois te remercier pour la carte Oyster. Si je l'avais pas eue, j'aurais cherché! Et quelques stations de métro plus tard (ainsi que 30 min de moins sur mon horaire), je me retrouve à la station près de mon hôtel, marche 15 minutes, voit pas l'hôtel et j'peux pas me fier aux numéros, parce que les numéros sont les même des 2 côtés de la rue, un côté qui monte, l'autre qui descend... bref, fais chier. Finalement, je le repère sans carte (hourra!) et j'obtiens la clé magnétique de ma chambre au dernier étage. La barraque est belle, victorienne, grande et elle craque, mais elle est chaude. Je me rend dans la chambre, que je partagerai avec 7 autres personnes. Je me rends compte que j'ai le lit du dessus (parfait!). Je commence à déballer un peu mon stock et tout à coup, un saskwatch en bobette sort de la salle de bains (mignon en plus). Tout ce que je trouve à dire, c'est "hi". Il répond avec un grognement et il s'habille et part. Finalement, je pars aussi, je vais bouffer dans un resto près de Kensington, je fais le tour 4 fois du cartier et je retourne à l'hôtel où je rencontre une autre de mes colos à 22h pour m'y endormir. J'ai pas entendu les 7 autres personnes entrer chez moi (hahaha, oui, 7, y'avait deux filles dans le même lit... je les trouvait téméraires).

À suivre: Jour 1: où je marche jusqu'à briser ma première paire de souliers
Marseille: la plus belle ville du monde
Madrid: La dichotomie à l'état pur
Manosque: le repos et la tranquilité

je fais que des villes en M, finalement... ou qui se suivent sur l'alphabet...

dimanche 14 novembre 2010

Ellipse londonienne Jour J: départ pour Londres partie 1

Et moi qui voulait partir à 10h30 d'Aix-en-Provence, je suis partie à 11h15 (11h de chez moi, parce que j'ai eu la flemme et que, lors d'une étourderie momentanée, j'ai trouvé que mon lit était incroyablement confortable) en navette, avec 3 jeunes françaises et 2 anglais parlant cockney, jusqu'à l'aéroport de Marseille (arrivée à 11h40) pour prendre mon avion à 14h30. Je me suis dit qu'arriver 2 à 3h à l'avance ne ferait aucun mal (en fait, j'avais pas tort, mais 2 à 3h, c'est long longtemps). J'arrive à MP2 (on dit un beau merci à nos Marseillais qui ont compris l'importance de faire un aéroport low-cost, parce que c'est drôlement pratique) et je me retrouve dans une sorte de "hangar" où j'attends qu'on nous donne des directives / les voir sur les panneaux ou en signalétique quelque part... Ce que vous devez comprendre, c'est qu'en traversant l'Atlantique du Québec vers la France, on perd tous nos repères. La signalétique aussi. Ça où les français sont nés avec un décrypteur d'indications interne qui leur permet de savoir où ils vont, mais ayant vu des jeunes françaises aussi perdues que je l'étais, j'ai rapidement écarté cette hypothèse (sauf que je la garde en réserve... on sait jamais, peut-être que c'est comme les cheveux blancs et que ça s'acquiert avec l'âge).

Je sais pas pourquoi, mais j'deviens crétine dans un aéroport: je sais jamais où aller. Alors j'ai attendu un mouvement de foule qui m'indiquerait où me diriger. Sauf que quand il y a 20 personnes tout au plus dans la place, le "mouvement de foule" devient raisonnablement relatif. Donc j'ai attendu avec une jeune maman de 26 ans et sa petite pitchounette de quelques mois. Jusqu'à ce que je vois 2 employés assis aux comptoirs de la compagnie Ryanair (et accessoirement que la jeune femme se tanne de me parler). Je suis allée les voir et ils m'ont dit de passer aux détecteurs de métaux et de liquides de plus de 100ml si je n'avais pas de bagage autre qu'un bagage à main (tiens donc, j'avions juste un bagage à main), ce que j'ai fait. J'ai pu passer au comptoir de la sécurité et aller glander ailleurs que dans l'entrepôt qui servait d' "aéroport". Je suis donc allée glander dans un entrepôt qui servait de "Duty Free" vers 13h10. Déjà, là, on a fait passer le temps. Ensuite, à 14h, j'ai relu mes papiers d'embarquement, histoire de savoir si tout était beau (ça, c'est l'inquiétude et le doute qui s'installent progressivement dans mon esprit chaque fois que je suis seule, faut toujours que je regarde 14 fois la même chose pour voir si je me trompe pas ou si j'hallucine pas des bananes... ça commence même à devenir problématique, mais des fois, ça sauve). Alors je me suis aperçue qu'il me manquait une étampe sur mon billet. Je suis allée demander aux françaises qui m'accompagnaient dans le car du matin et elles m'ont montré leurs cartes d'embarquement de l'Union Européenne... je suis pas dans l'UE, parce que le Québec a eu la brillante idée de se situé ailleurs... alors j'avais besoin d'une étampe. Et pour l'obtenir, cette étampe, j'suis allée demander à une policière de m'aider (et elle était coiffée et maquillée, ce qui fait changement) et elle m'a regardé, l'air hébétée.

Policière: "Vous êtes passées à la sécu avec ça?"
La cruche: "Bah, oui... fallait pas?"
Policière: "Arf, non... je vais vous accompagnée jusqu'à la sécu... Vous allez passer en priorité, mais... comment ça s'est produit, ça?"

Elle m'a accompagnée, j'suis retournée aux comptoirs de Ryanair qui m'ont indiqué le comptoir des étampes... Étampe: Check! Comptoir Ryanair: Check! Sécu:... ... ... <- faut un léger temps d'attente pour voir si dans les 30 secondes où je suis partie j'ai pas mis de nitroglycérine dans ma brassière. D'ailleurs, toute la sécu était sympathique. J'étais entre de bonnes mains, mais c'est quand même un peu déconcertant ... ... Check! Attente dans l'entrepôt des "portes-avant-les-portes-d'embarquement": Check! 10 minutes plus tard, c'était la course folle vers les douanes.
Je dois aussi faire mention que la culture anglo-saxonne, dont le Canada (et malheureusement par extension le Québec aussi) est issu, et la culture française ont, outre la langue et la façon de vivre, une différence majeure lorsque vient le temps de faire la queue. En Angleterre, comme au Canada et la plupart du temps au Québec, on cultive l'image de la file. La file d'attente droite et respectée, presque comme si, par un heureux hasard de la gravité ou de la turbulence des fluides, nous avions tous "poussé" en ligne droite dessinée avec une règle. En France, et à quelques endroits au Québec, ont cultive l'art du "moton" ou du paquet. La ligne est vague et "à peu près", on joue du coude, on se pousse, on râle, on souffle dans le cou de notre voisin d'en face parce que si tout le monde ralenti, c'est de sa faute, même les personnes en avant de lui et on oublie le dicton qui veut que "le premier arrivé est le premier servi". Ici, c'est si t'as de la place pour passer devant l'autre personne, fait-le. Ça rend l'expérience plus authentique. Je peux bien chialer, mais à un certain moment, on prend ça comme un jeu. Et personne ne se fâche. C'est un peu une sorte de loterie. Essaie de voir combien de personnes tu peux dépasser sans te faire crier dessus. Mon meilleur score cette fois-là à été 10. Parce qu'après 10 personnes, il y avait des barres de métal déterminant une sorte de couloir (ici, goulot d'étranglement) qui nous force à nous mettre en ligne droite et respectée. Ensuite les douanes (et ici, contrairement au Canada, les douaniers sont hyper sympathiques... comme si la prochaine fois, ils voulaient aller en vacance avec toi... ça fait changement). Et on a encore attendu. Ryanair a finalement commencé l'embarquement à 14h30, comme prévu, et on est tous monté dans l'avion sur le tarmac, comme dans les années 50-60. Ça fait changement, je vous assure. Et c'est l'fun. Rendu à l'intérieur, les hôtesses de l'air ont revérifié nos billets et nous ont laissé nous installer. Et j'ai pas trop compris où je devais m'asseoir jusqu'à ce qu'une hôtesse dise à quelqu'un en avant de moi qu'on pouvait s'asseoir n'importe où... j'me suis dépêchée à prendre un hublot. J'en avais pas eu un lors de mon 7h avec Air Transat, alors en avoir un pour 2 heures, c'est pas trop mal. Il y a eu une maman avec son gamin qui se sont assis à côté de moi et fort heureusement pour mes yeux, le petit garçon n'était pas intéressé par le hublot. Il bougeait beaucoup et offrait une agréable distraction, parce qu'il était drôle. Mais comme n'importe quel enfant (c'est universel, cette créature), il a commencé à dire : "on arrive bientôt?" avant le décollage... je savais que la traversée serait longue, mais finalement, il a fait une agréable imitation de l'enfant sage. Et il a beaucoup dit "on arrive quand?" et "on a traversé la Manche?". Alors il s'est installé sur les genoux de sa mère et, tous les trois, on a regardé par le hublot en commentant où nous étions. Ça lui a permis de faire un peu de géographie et à moi aussi. Évidemment, lors de la traversée de la Manche, il y a eu des nuages, alors on a dû se contenter de voir de la ouate passer devant nos yeux. Sauf qu'arrivé en Angleterre, les nuages se sont dissipés. On a repris notre cours de géo et on a fini par atterir.

D'ailleurs l'Angleterre vue de haut... c'est VERT!

La suite lorsque j'aurai le temps cette semaine.

À paraître:
Londres, la suite
Marseille en deux jours ouvrables

Teaser:
Londres, Jour J partie 2: où je rencontre mes colocs de chambres.

mardi 26 octobre 2010

Jour 60: A travel within a travel...

"I can access your mind through your travels."

Je me prépare pour Londres et j'ai déjà fini mes bagages... Je suis allée prendre des billets £ à la Banque Postale où on m'a *encore* demander de m'identifier avec une carte d'identification (ce que le Québec, fort heureusement, ne fournit pas à ses concitoyens). Donc, moi pas passeport, moi pas avoir sous, alors j'suis retournée chez moi en quadruple vitesse prendre mes papiers d'identifications (je me demande bien ce qui se produirait si j'arrivais avec mon passeport et des fioles contenant mon ADN, la prochaine fois). Finalement, j'ai pu avoir mes sous, retirer d'autres sous pour le potentiel taxi au cas où, et acheter ce dont j'aurai besoin en rentrant, samedi midi.

J'suis retournée à la papeterie Michel (la première fois, j'ai fait une petite razzia en achetant, outre un guide de Londres, des pinceaux à l'aquarelle, des carnets, des crayons et tutti quanti) pour prendre des trucs pour un projets, puis je suis passée à la Librairie de Provence pour acheter le Grand et le petit Albert, soit un livre de sorcellerie médiévale qui ne se trouve qu'en France, ou plutôt, qui est fortement recommander de prendre en France. Mais le livre n'était plus sur les tablettes, alors je l'ai commandé... pour me faire regarder croche par la vendeuse lorsque je lui ai expliqué que j'avais pas de no de téléphone... Elle m'a vraiment dit: "Ben, voyons! Pas de téléphone!" D'un air dédaigneux... C'était franchement dégueulasse de sa part. Et indélicat. Faut croire que ça paraît pas tant que ça que j'ai un accent, bin voyons! C'est pas tout le monde qui a le téléphone, ma grosse. Genre, les étudiants en échange qui, étrangement, n'ont jamais eu le goût d'avoir un téléphone portable... j'dois pas être la seule. Mais c'est vrai que ça va être difficile pour elle de me rejoindre. Alors je lui ai dit que je repasserais dans 10 jours pour prendre la commande. C'est pas super compliqué, ça ne me prend que 2 jambes et tiens, donc! J'en ai justement 2 qui peuvent me porter jusqu'à la Librairie de Provence! C'est tit pas un adon, ça?!
Aussi, je dois dire pour ceux qui aiment la série Blacksad que le dernier tome est enfin sorti. J'ai vu beaucoup de choses intéressantes, surtout dans les livres de cuisine.
Et, anecdote pathétique/cocasse, en voulant sortir de la Librairie, j'ai voulu sortir par l'entrée... où c'est évidemment pas marquer entrée, devant tous les employés et j'ai failli me péter la gueule sur la vitre avant de me rendre compte que la sortie était de l'autre côté... quand j'suis fâchée ou contrariée, j'ai l'impression de devenir pathétiquement cruche.

Sur ce, je vais faire un peu de devoirs ce soir avant de me coucher, histoire de pas courir après mon souffle le 30, 31 octobre et le 1er novembre.

Alors voilà! Je vous dit à plus et je tenterai de trouver un coin pour me connecté à Internet à Londres!

PS: J'ai encore peur de prendre l'avion... mais c'est supplanté par la hâte de découvrir Londres!

PPS: J'ai fini mon choix de cours et j'ai 5 cours sur 5 et 2 journées de congé!

"You create the world of the travel. We bring the subject into that travel and fill it with their subconscious."

vendredi 22 octobre 2010

jour 53-54: La couverture

J'ai eu une petite épiphanie, hier et aujourd'hui. Bon, après avoir passé mon temps à chialer sur mon appartement et à me concentrer sur les aspects négatifs que je lui découvre régulièrement, ça a commencé à affecter ma vision des choses à Aix. C'est fou à quel point l'endroit où tu vis peux t'influencer! Je n'en avais pas la moindre idée. Mais je réussis à me purger de ces sentiments négatifs en déversant mon fiel sur Fessebook et ici... et sur Skype. Donc hier, en sortant de mon dernier cours avant les vacances (une belle grosse semaine de relance pendant laquelle Londres et moi allons faire plus ample connaissance si tout va bien), je suis allée faire un saut de puce au Carré d'Art, mon fournisseur de matériel artistique, pour voir si la boutique avait finalement reçu les pinceaux à aquarelle avec réservoirs d'eau, puisqu'ils sont en rupture de stock depuis 3 semaines, environ. J'aimerais bien en avoir un pour pouvoir faire de l'aquarelle à Londres. J'ai croisé des amies qui m'ont accompagnée le long de la Rotonde pour me laisser près du Cours Mirabeau où on s'est souhaité de bonnes vacances. C'est en marchant jusqu'au Carré d'Art que j'ai entendu les cloches... Un superbe son qui enveloppe, qui couve, qui est rassérénant... C'était comme une couverture. Et c'est là que j'ai fini par me dire: Fuck. J'suis juste plus au Québec, là. J'suis dans l'Europe, la vieille France que j'ai connue, cette France que j'ai voulu voir en venant ici. Et tout à coup, toutes les maisons ont pris une couleur différente. C'était beau à voir, j'vous jure. Et aujourd'hui, j'me suis promenée sur le Cours Sextius pour trouver la librairie Monet (qui s'appelle la Librairie Michel et qui se trouve sur les Cours Mirabeau, ce que je savais pas, car j'ai été induite en erreur, mais pour le mieux, en fait) et en continuant sur le Cours Sextius, j'suis passée devant les thermes Sextius et sur le boulevard Aristide Bruant où j'ai vu une tourelle d'un château fort encore en bon état et plusieurs maisons charmantes avant de prendre une rue qui me ramènerait au Cours Mirabeau pour que je vois si la librairie que je cherchais n'y était pas. En fait, je suis retournée chez moi, mais j'ai encore entendu le son des cloches qui m'a bercé, encore. Alors je peux affirmer que les cloches des églises aixoises sont un baume pour l'âme.

PS: j'ai tenté d'aller voir la direction de mon logement pour obtenir des jetons pour la buanderie et non! c'est fermé! ILS SONT TOUJOURS FERMÉS! MAIS C'EST PAS CROYABLE, ÇA! OSTI! Et puis après, j'suis sortie de ma résidence pour me faire dorloter par Aix-en-Provence.

PPS: Je crois avoir trouvé un endroit où ils vendent des couettes à Aix, mais ça risque d'être cher, alors j'irai peut-être au Carrefour m'en cherché une à 14€... si j'en ramène pas une de Londres avant.

mercredi 20 octobre 2010

Je m'en saoûl viens comme six sept théières...

J'ai fini par trouvé du vinaigre! Hourra! Donc mon plancher est spic and span! Et après avoir chialer tout ce temps sur mon appart, je commence à reprendre le dessus sur les sentiments négatifs qu'il m'apporte et me concentre sur les bons. J'ai eu une note (enfin!) en cours de typo, donc un beau 6/7 pour mon premier travail en binôme (donc en équipe). Et oui, la notation est sur 7, donc j'ai pas mal de chemin à faire côté travaux, parce que les points se perdent facilement. Mais si j'ai 4 et plus, j'suis dans l'vrai. Alors tout va bien en typo (who knew?). Il a fait des commentaires que je pensais avoir, c'est-à-dire (ayant fait un jeu de cartes en signe de ponctuation) qu'il nous aurait fallu faire un étui, un petit emballage pour y mettre les cartes (ce que j'avais pensé faire, mais que j'étais trop pressée pour faire). Et puis j'ai eu mon autre cours d'illustration, où j'ai remis deux illustrations avec 5 à 10 loups et/ou chaussures/sous-marins/dragons/plaques de wc/mariés/bandits/santons de Provence/voitures/maisons. Cependant, la prof, qui a l'idée de passer de personne à personne pour voir ce qu'on a fait et faire des commentaires sur notre travail (ce qui est très intelligent de sa part, puisqu'elle nous dit généralement des commentaires pertinents), a trouvé que mes esquisses (que j'avais "chié", n'ayons pas peur des mots, en 30 secondes) étaient plus intéressantes que mes illustrations où je m'étais appliquée et qui m'ont pris 4 heures de mon temps... Bon... Elle m'a cependant dit de bonnes critiques sur mes images (commentaires qui flottaient dans ma tête, d'ailleurs, car même moi je m'étais aperçu de ce qui clochait dans mes compositions). C'est plutôt le fait qu'elle m'ait vue à 12h15 alors que le cours commence à 9h... c'était un peu laid. En fait, j'étais plus fâchée parce que j'avais l'impression que tout le monde était venu la voir avant qu'elle ait pu me voir, pour lui demander ce qu'il fallait faire. Et même pendant ma rencontre avec la prof, une de mes collègues s'est pointée pour l'arrêter et lui demander un commentaire... euh... Allô? Je suis là, moi aussi! J'étais là avant, alors écrase ma grosse! (en fait, elle est plus petite et plus mince que moi, mais ça m'empêche pas de la traiter de grosse pour l'instant). Bref, la prof m'a dit de rendre mes illustrations finales plus les sketches et qu'elle évaluerait probablement les deux dans leur ensemble. Sinon, bin en cours d'Identité Visuelle il fallait que je fasse un logo pour une société de coursiers à vélos. Le nom de la société est Vélo2 (j'avais le choix entre ça et 3 autres noms super français comme Green Way, City-by et We Wheel... ouin... pour une société de vélo à PARIS). Et j'ai un peu traîné de la patte alors ça a pas été super intéressant, mais j'ai présenté un shitload de trucs, dont 2 logos, et le prof m'a donné de bons conseils, alors je crois que je suis dans la bonne voie.

Et je vais prendre quelques espaces pour chialer encore un peu sur mon appart... ma tank à eau chaude est vraiment pourrie. Aujourd'hui, je pourrai pas faire ma vaisselle (un shitload, d'ailleurs) parce que j'ai pas assez d'eau chaude... esprit sain.

Et PS: J'ai fini de booker et mon vol pour Londres et mon hôtel, le Astor Hyde Park. Alors c'est pas mal ça. J'vous tiendrai au courant!

PPS: Le titre me vient d'un ami de l'UQÀM qui adore les calembours. Il a quand même fait un travail de packaging sur une gomme pour voir la vie en rose, des carambars, donc, dont le nom était Bob "Owl" Gum. La mascotte était un hibou et le packaging avait des lunettes roses qui fermaient l'emballage... en forme de hibou! Je te dédie ce post, ô Indiscernable Poup!

vendredi 8 octobre 2010

Jour 42: Mon plancher a une de ces auras...

Je récapitule les faits:
J'suis allée à l'ECV où j'me suis pris un "airbus de taff en pleine gueule". J'ai réussi à finir tous mes projets à temps, mais avec quelques problèmes d'imprimante. En effet, l'imprimante à l'ECV, que je baptiserai amicalement "SPAWNOFSATAN", ou pour les anglais "le-fils-du-démon", a décidé que, bien que j'ai déboursé 10€ pour 40 copies couleur format A4 (21cmx29cm, si je ne me trompe pas) et que je n'en ai utilisé que 20, je n'aurai pas droit à mes 20 copies couleur restantes... ce qui m'a mis dans un état plutôt "bof, ouais, finalement, j'avais prévu le coup, mais j'ai pas de plan B". Une gentille Clémentine m'a finalement offert son imprimante pour imprimer un portfolio pour un projet. Merci, Clémentine, je te le revaudrai! Alors tout est remis, daté et signé, tout est en règle... sauf mes notes. J'l'es ai pas eues, hahaha! Faut que je les ai, parce que je vais devenir folle. J'aime pas être dans le flou. Je sais qu'en pub, j'aurais 4 (sur 7, la notation n'est pas la même), ce qui est au-dessus de la moyenne (youppi!), mais j'ai abandonné le cour... Pourquoi? Bin, parce que la prof m'ennuie, je l'aime pas, son cour, je l'ai déjà vu/revu/mâché/remâché et que je pourrais pas avoir d'équivalence pour ça. J'ai eu 3 en illustration (ce qui est loin, TRÈS loin d'être satisfaisant, croyez-moi).

Parlant d'illustration, la prof m'a foutu une sacré gifle pas une, mais 2 fois! La première étant qu'en regardant mes illustrations, elle m'a dit: "Ce que j'ai cru constaté avec les canadiens (première erreur de sa part, parce que je suis pas canadienne, malgré ce qu'en dit mon passeport, mais bien québécoise), c'est que vous avez tendance à revenir sur l'imagerie du passé. Vous vous cantonnez dans un style dépassé, vieux ou même statique et vous y restez. Ce que je voudrais, c'est que tu explore, que tu fasses exploser le cadre..." et elle a continuer en me disant que l'imagerie américaine était datée, etc. Elle a, dans un sens, tout à fait raison. Mais viens un moment où j'ai le goût d'argumenter... J'aurais dû lui dire que l'Amérique, au niveau de l'illustration, est sur le même pied d'égalité avec l'Europe. Même si l'imagerie est vieille, c'est ce qui plaît. On recycle les genres pour nous les approprier. Un style dépassé? Certainement pas! Et statique? Non! Ce n'est ni dépassé, ni démodé, ni statique. Mais, bon, si je m'entête dans son cours, je risque d'échouer. Et puis, ses intentions sont de me faire progresser. Sauf que moi, l'illustration style "sketch-trash", c'est pas trop mon truc. On verra. La deuxième a été de me répéter la même chose... c'est quand même une gifle dans mon livre à moi.

À part de ça, le soleil brille, le temps est encore chaud. J'me suis fait quelques amitiés dans mes cours (elles sont encore fragiles, mais certaines s'affirment plus que d'autres). D'ailleurs, j'aimerais dédié ce post à Sonia qui file un mauvais coton en ce moment. Let's go, ma grande, tu vas botter des culs dans quelques jours!

Autre anecdote cocasse: j'ai pris le cour de Storyboard (oh, yeah) un cour où on peut voir des films gratis et discuter de films. C'est l'fun. J'aime la cinématographie! Et puis, j'ai réussi à reprendre le prof et à le "casser" lorsqu'il a parlé d'Orson Welles et de la Guerre des Mondes (en effet, il a dit que créer une panique parmi la population américaine était le but de Welles, ce qui est tout a fait faux) et il a un peu tout eu de travers. Alors j'me suis fait un devoir de lui dire ce qui s'était produit (tsé, la mise en garde de la reconstitution qui était passé en même temps que la fin des News?). J'aime juste reprendre des profs, ça m'fait plaisir de voir un semblant de figure d'autorité se casser les dents. Mais bon, il est gentil et j'crois qu'on va s'amuser dans son cours.

PS: si quelqu'un connaît un bon imprimeur pas cher à Aix... les commentaires sont là pour ça!
PPS: le pourquoi de mon titre, c'est que j'ai beau nettoyer mon plancher 1 fois par semaine, le lendemain, une couche tenace de crasse noir "repousse" dessus et se retrouve immanquablement scotchée à mes pieds. J'ai tenté de trouvé du vinaigre pour enfin enlever cette couche de crasse, mais j'ai pas pu en trouver... quelqu'un aurait-il des idées?
PPPS: J'ai le rhume et j'me sens "busée" le 3/4 du temps... genre mon cerveau est dans la morve, mais vu que mon système immunitaire est kickass quand il s'agit d'un rhume, demain, je serai plus "séquelle".

Sur ce... TILT-SHIFT à AIX, BUYAAAAA!


PPPPS: J'ai booké des voyages à Madrid en Novembre (malgré que sur mon billet, c'était marqué que mon jour de départ, c'était le 27 oct... oups! Je l'ai changé pour le 27 novembre, hahaha! et à Amsterdam en décembre. Il me faut encore trouver une auberge de jeunesse à Londres pour mes quatre jours là-bas à la fin octobre (je penche pour le Astor-Victoria) et des hôtels pour Madrid et Amsterdam. Il faut encore que je trouve de quoi pour Paris en janvier... 4 jours, mine de rien, c'est long...

lundi 4 octobre 2010

Jour 38: J'ai deux lampes! (à 13 piastres)

Nan, en fait, le titre est une blague que j'ai eu avec les gens de Belron.
C'est un peu un "tease", aujourd'hui, parce que j'ai pas trop le temps d'écrire (j'suis dans un cours, hahaha).
Alors je vous envoie quelques images que j'ai pondu lors de mon cours d'illustration:

Le Loup


Le Bandit


Une plaque de WC pour Femme


Le Dragon


Le Santon de Provence (tiens donc!)


Les Mariés


Une chaussure


Une maison avec une cheminée qui fume


Un sous-marin (jaune, hahaha!)


et une automobile (et elle, elle doit être dure à conduire... les pare-chocs doivent frotter par terre!)


Aurais-je trpuvé un style, là là? La prof d'illustration m'a dit des choses gentilles avant de me foutre un soufflet (et elle avait raison, mais elle me purge par moment).
Je serai plus explicite dans un autre post.

Sur ce, à plus!

PS: J'ai l'impression de pas être lue et de faire ça un peu pour rien.

QUESTION IMPORTANTE: DEVRAIS-JE M'ACHETER UNE IMPRIMANTE QUE POUR L'EUROPE ET LA REVENDRE APRÈS?
J'attends vos commentaires...

mardi 21 septembre 2010

Jour 25: Que la lumière ne soit... plus

Moi et les lumières... une grande histoire d'amour inachevée.
Vous l'aurez deviné, une autre ampoule a grillé (pour vrai cette fois). Et il est pas question que j'appelle le réparateur pour ça, alors elle va rester comme ça! Zut!
Bon, alors je vous fais un compte rendu assez vite fait. J'ai encore flâné pour m'acheter une boîte d'aquarelle et autres trucs d'art, j'ai vu un peu Aix de nuit, je suis allée prendre un verre au Chado (café/bistro qui est, ma foi, assez sympathique) et j'ai commencé l'école. Eh, oui, c'était inévitable.
Je dois vous dire en toute franchise, que je me sens comme un chien dans un jeu de quille. Peut-être est-ce la gêne (ça paraît pas, là, mais je suis quelqu'un d'excessivement timide et mal à l'aise dans une "situation sociale") ou juste parce que je suis nouvelle, je sais pas (probablement la gêne et mon manque extraordinaire de 1. réplique, 2. conversation. J'ai AUCUNE conversation et je le sais depuis longtemps, ça). J'ai pas vraiment le tour de faire du "bonding". J'suis assez solitaire, mais là, ça commence à me peser. J'aurais vraiment aimé qu'un autre étudiant québécois soit là... ou une personne que je connais. Parce que je me sens vraiment seule. C'est pas la faute de mes collègues de classe, ils font ce qu'ils peuvent, mais disons que plus ça va, moins je suis capable de tisser des liens. C'est peut-être un état passager, je sais pas. Ou peut-être je sens la fameuse barrière culturelle? Pourtant, ça devrait pas. Il faudrait que je sorte de chez moi, mais je sais pas vraiment où aller (dans la ville, je parle). C'est dur, mais je suis sûre que ça va aller mieux. Au moins, je commence à parler avec plus de gens à l'école et ça, c'est un plus. Au fil des semaines, je vais finir par me déniaiser. Et il faudrait que j'ai un "partner" de voyage, parce que je suis pas sûre de vouloir voyager toute seule. C'est pas que j'ai peur (si je suis arrivée jusqu'ici toute seule, je peux très bien me rendre ailleurs toute seule aussi), c'est juste que je suis vraiment tannée d'être muette. Me semble que je dis rien, ces temps-ci. Je perds l'art de la conversation. Damn...
Sinon, j'ai mis la touche finale à mon environnement chambrifère localier appartemental antre, c'est-à-dire un panier à linge sale, des pinces à linge, des couettes chaudes (parce que mon antre commence à se rafraîchir) et un nouveau rideau de douche (hahaha, l'autre me parlait tout seul... c'était dégeulasse... et en plus, il schlinguait, c'était horrible). Alors voilà.

Ma mission pour la semaine prochaine, si je l'accepte (en fait, j'ai pas trop le choix de l'accepter), c'est de faire plus de social et créer des liens de qualité avec mes collègues de classe. Allez!

PS: Ça fait presque un mois que je suis arrivée et j'ai déjà fait le tour des cinémas aixois... J'suis retournée voir Inception (version française) au cinéma Le Cézanne (en fait, ça paraît pas comme ça, mais Cézanne, c'est à peu près partout dans la ville... étonnant, je sais). Saito a aussi un accent japonais en français! Et tout aussi incompréhensible qu'en anglais! Et je voulais retourner voir le film en anglais hier au cinéma Le Renoir (eh! On pense-tu que les peintres ça inspire?), mais quand je suis arrivée, la madame avait fermé sa caisse depuis 5 minutes... et c'était le dernier jour de représentation. Merdouille. Au moins, j'aurai vu le cinéma!

lundi 13 septembre 2010

Jour 17: Ah, oui! C'est plus clair, là!

C'est la sonnette de ma chambre qui m'a réveillé ce matin... Surprise! Le réparateur qui se pointe 4 jours plus tard! Yé! Au moins, je serai avertie du délais pour la prochaine fois. Sauf que j'ai eu l'air d'une pauvre conne quand il a touché l'interrupteur et MAGIE! l'ampoule "brûlée" ne l'était pas, en fait... c'était un leurre ou elle était en congé. Alors il m'a regardé avec un air de "bon, encore une qui m'a fait venir pour rien", mais j'avais d'autres choses à lui faire réparer, genre une prise électrique qui voulait se balader contre le mur (un peu dangereux). Alors il a tenté pendant un bon 10 minutes de l'arranger avant de se rendre compte que, bin non, la prise était foutue. Il est allé m'en acheter une autre! Il est super génial, ce mec. Il est revenu me la poser tout de suite après et a même nettoyer les conduits d'aérations de la cuisine et de la salle d'eau. Et c'était ça qui sentait méchant!!! Yé! Plusieurs problèmes ont pris fin!

Sauf qu'il y en avait un autre dans mon casier postal qui me disait que j'avais un compte en souffrance avec les résidences (qui me disait que je leur devais un mois de loyer avec frais de retard et de leur fournir mon no de compte bancaire ASAP)... hahaha, j'ai tout fourni ce que la direction (trois "gentilles" madames) de l'endroit voulait lorsque j'ai créé mon compte bancaire. Alors je les ai gentiment enguirlandé en leur expliquant que si elles pouvaient pas garder les papiers que je leur donnais, c'était pas mon problème. Et puis elles se sont excusées bien bas en me disant "non, non, y'aura aucun frais de retard, parce qu'on a omis de te donner un papier nous donnant l'autorisation de faire le prélèvement"... j'les ai à l'oeil, ces emmerdeuses.

Sinon, j'ai fait des démarches à la Caisse d'allocation familiale pour me faire rembourser une partie de mon loyer (apparemment, ici, on peut faire ça).

Et puis, j'ai rencontré le chum d'un ami qui est venu étudié à Aix l'an dernier. Son chum, Joël, m'a montré Aix de nuit et c'était vraiment superbe. Il était vraiment fin et sympathique. On se sent super à l'aise avec lui! Bon, faut dire que je l'ai pris par surprise en l'appelant et en lui disant que c'était son chum à Montréal qui m'envoyait, mais après les présentations, c'était super. Et puis, à la Brasserie de la Mairie, si jamais vous y passez:
1. tipper, mais à fond! Vous allez voir que les serveurs vont vous aimer.
2. prenez un Chaï thé glacé, il est vraiment fabuleux!

Sur ce, je vous laisse avec ce joli dessin que j'ai fait en attendant le réparateur toute la journée l'autre jour. Même en faisant rien, faut rester créatif!


PS: Maintenant, y'a de la lumière dans mon appart!

vendredi 10 septembre 2010

Jour 14: Récapitulation

Bon, je crois que j'me suis assez reposée pour les 5 prochaines semaines au moins. En fait, aujourd'hui (et je deviens redondante, mais c'est quelque chose qui me frustre *encore*), un homme-à-tout-faire (le seul de mon immeuble en fait) était supposé passer chez moi pour changer une ampoule (la seule qui brûle aux 2 jours, en fait, et la plus importante, soit celle dans la pièce principale - non, en fait, je mens, les deux plus importantes sont dans la salle d'eau et dans la kitchenette... c'était pour rendre la chose plus dramatique -). Eh, oui. J'suis trop niaise pour changer une ampoule, mais pourquoi payer une ampoule alors que je paye le logement qui est censé la fournir?

Parenthèse: parlant d'ampoules, j'ai acheté deux lampes style lanternes chinoises pour éclairer un peu ma chambre parce que sans lumière, bin... c'est comme... noir. Alors au lieu d'avoir en tête la satanée ampoule qui brise tout le temps, j'ai décidé de faire de mon mieux pour l'éclairer, ce foutu appart. Sinon, bin, des ampoules, j'en ai plein les pieds, mais ça sera pour une autre fois (et je m'en plains pas vraiment. Ça prouve que je sors, c'est déjà ça).

On revient au sujet idiot, en fait, le mec, il s'est jamais pointé. AHAHA! Vous vous attendiez à la grosse révélation du siècle, hein? Bin, non, c'est juste moi qui chiale encore!) Mais j'ai besoin de le voir pour lui faire réparer une prise électrique qui est en train de s'extirper du mur par elle même... j'suis sûre que c'est par représailles (de quoi? Pfff... aucune idée).

Sinon, j'ai encore flâné pour vous et j'ai vu ma classe de L3. Ils sont tous un peu plus jeune, mais ont tous fait un stage cet été. Ils étaient tous contents d'être là. Alors ça fait plaisir à voir. Et ils ont fait de drôles d'yeux quand j'ai dit que je venais de l'UQÀM. On verra ce que tout cela donnera quand j'aurai mes premiers cours avec eux. Ils ont l'air sympathiques, en tout cas.

Donc, si j'avais été capable de faire les choses que je désirais les faire aujourd'hui, j'aurais eu le temps de m'inscrire au C.A.F. (dit le CAF, mais qui veut dire Centre d'allocation familiale) qui serait capable de me rembourser quelques sous sur mon loyer par mois... Yé!

PS: - Y'a quelqu'un qui fume en haut de chez moi et c'est agressant. Mais je vais finir par vivre avec. (Et elle porte des talons haut qui claquent... on dirait une danseuse de claquettes à certaines heures...)
- J'ai réservé un vol pour Londres en octobre (j'entends déjà mes pieds crier d'impatience pour porter les soquettes encore vierge avec une guitare fait avec le Union Jack... je sais que c'est puérile, mais j'y tiens, bon!) et compte réserver des vols pour Rome, Amsterdam, Berlin et Madrid dans les jours qui viennent.
- J'ai vu le mont Ste-Victoire de loin et c'est joli. J'ai découvert une autre facette d'Aix... les rues cossues... C'est joli, dites donc.
- Je mettrai des photos une autre fois, parce que c'est long tout uploader ça... genre très long.

Voilà! Yééé!

lundi 6 septembre 2010

Jour 10: Rencontre avec le destin

qui s'appelle Meike Kraus et c'est la directrice de mon établissement scolaire (ECV). Donc, elle m'a remis mon choix de cours (que je ferai en fait que le 20 septembre, puisque j'aurai une semaine de magasinage de cours), l'horaire (assez flexibles) des cours et du semestre (je finirai le 16 décembre au lieu du 18 décembre, joie dans mon coeur) et le règlement interne. Elle était super gentille ainsi que ses deux adjointes, Laurence et Julie. L'école est assez petite, mais bien éclairée (y'a même un local de développement photo!). Et puis moi qui me fendait les cheveux en quatre pour leur fournir deux photos de moi, bin ils en voulaient rien qu'une, alors tout va bien.

Sinon, récapitulatif des derniers jours:
jour 6: J'ai flâné pour vous
jour 7: J'ai fait l'épicerie et j'ai flâné pour vous
jour 8: J'ai refait une petite épicerie et j'ai battu en retraite
jour 9: J'ai fortifié mon château et fait la lessive (passionnant, je sais, mais apparence qu'il me faut des "jetons" fournis par ma résidence pour faire la lessive et, bien, la direction, qui distribue les jetons, était fermée ce jour-là... alors lavabo et cintres, me voici! ).

Mais voici ce que mes excursions hors-fort ont données:








Et un petit plus, pour la fin de mon message, je souhaite dire à tous ceux et celles qui updatent un certain vidéo d'une certaine vilaine madame qui tue des chatons avec ses talons hauts (je sais, c'est atrocement dégueulasse) que c'est justement atrocement dégueulasse et je vous demanderais gentiment d'arrêter de "forwarder" cette vidéo horrible. C'est vraiment... ark.

mercredi 1 septembre 2010

Jour 5: La poste... DUNDUNDUN!!!

Nan, en fait, ça s'est super bien passé pour m'ouvrir un compte. En fait, ça a pris, quoi, 20 minutes en tout. Et puis, la madame à la poste, elle était super sympathique, en plus. Puis, j'ai flâné un peu et j'ai découvert un monoprix à côté de chez moi. C'est plus cher que le SuperU, mais ça peut aller... surtout que j'ai trouvé un séchoir à cheveux! Yéééé! En plus de faire une autre mini-épicerie. Et lorsque je suis revenue, y'a un réparateur qui est venu me remplacer les ampoules défectueuses de mon appart, en plus de resserrer les prises électriques qui laissaient à désirer. Il m'a demandé si j'étais anglaise... c'est pas à mal, remarquez, lui, il avait un fort accent latino, que je soupçonne d'être du côté espagnol de la chose (et non mexicain, la France est pas très proche du Mexique, non... mais je peux me tromper). Et il était vraiment super sympathique. Il m'a fait ça en deux temps, trois mouvements et ça s'est fini là).

et y'a comme une drôle d'odeur dans mon logement... je sais pas c'est quoi, mais ça vient du chauffe-eau et de la salle d'eau... comme une odeur de renfermé/moisi... eurk... je vais en informer la direction dès demain.

Ma chambre:


La vue que j'ai:


Mon immeuble:


La vue que j'ai eue aujourd'hui:

Jour 4, la farniente!

En fait, j'ai rien fait aujourd'hui, à part me lever tard et cuisiner... des pâtes...
J'avais plutôt l'air de ça:



Oui, je sais que sans la moustache, c'est moi tout craché!
Et non, avec les deux cuillères qui revollent, j'ai pas fait de trous dans les murs...

Jour 3: C'est le temps du déménagement prise 2

Après avoir manqué le petit-déjeuner (hahaha, Flo, tu nous surprendras toujours!) et réglé ma note à l'hôtel, j'ai prié le ciel que la résidence ne soit pas fermée. Et grâce au ciel (qui était dégagé, soit dit en passant, et d'un bleu magnifique), j'ai finalement pu emménagé dans ma résidence. Bon, il a fallu que j'indique au chauffeur de taxi c'était où et il a fallu que je me calme lorsque la tite madame de la direction des résidences m'a pratiquement chicanée en affirmant que je l'avais pas contacté (ce qui est tout à fait faux puisque ma mère lui avait envoyé moult courriels disant que j'arriverais le 28 août). J'ai fait un état des lieux assez poussé parce que franchement, la condition du logement était "passable". J'avais même pas de kitt-linge (genre des draps) et il a fallu que j'en demande à la direction. En plus, la fenêtre était ouverte (ce qui veut dire que la fenêtre a été ouverte depuis le départ de l'autre locataire... donc avec le mistral, toutes les cochoncetés de la ville se sont retrouvées sur mon plancher). Au moins, je pourrai pas dire qu'on manquait d'air!

J'ai aussi fait ma première épicerie/ achetage-de-choses-que-t'as-chez-vous-mais-que-t'emmènerais-pas-avec-toi-dans-tes-valises, tels des casseroles et ustensiles de cuisine, etc. qui m'a coûter cher, mais bon, je crois qu'avec tout ce que j'ai acheté, je devrais être bonne pour 4 mois. Sauf que les sacs d'épicerie ici sont 1. petits, 2. petits, 3, petits. Alors avec toutes les choses que j'avais à transporter... bin j'ai préféré prendre le panier d'épicerie (que j'avais payé 1€, d'ailleurs) pour transporter le tout jusqu'à mon logement. Mais bon, avec le mistral et les côtes, je dois vous dire que je l'ai poussé comme un boeuf, ce panier! Et rendue à mon appart, j'me suis dit que je pouvais pas garder un chariot en adoption, alors je l'ai ramené... et j'me suis fait drôlement regarder! Pour ceux et celles qui croient encore que les taxis pullulent à Aix... HAHAHAHAHAHA! Que trop faux! Mais en ramenant mon panier, j'en ai profité pour prendre ce qui me manquait, à savoir des kleenex et des poubelles...

Ensuite, une fois tous ces trucs rangés, je me suis rendue au bureau de poste, histoire de me créer un compte dans la Banque Postale, ce qui m'arrange le mieux en fait. Mais j'avais pas tous les papiers nécessaires alors j'ai décidé de m'acheter une carte téléphonique pour appeler ma môman et EDF (genre le truc électrique en France, là? fallait que je fasse changer le compte pour pas qu'on me coupe l'électricité). Et j'me suis rendue compte d'une chose... les téléphones publiques sont 1. rares, 2. effrontés! Eh, oui! Ils te laissent pas composer ton numéro au complet, non non non! Ils raccrochent! Ah, bin, tabarnouche! Ça m'a pris plusieurs essais, dont un avec un Roumain qui tentait de me faire comprendre qu'il savait pas comment les téléphones fonctionnent et moi qui tentait de lui faire comprendre que je savais pas non plus parce que je suis pas d'ici, râh lala!

Une fois cela terminer, j'me suis pris un sandwiche et des frites et ce fut la fin de mes aventures... pour cette fois.

mardi 31 août 2010

Aix, jour 2

Y'a pas vraiment grand chose à dire mis à part le fait que j'ai décidé, par soucis économique, de rester dans ma chambre après le petit-déjeuner servi par l"hôtel, qui était ma foi assez intense. Et ils donnaient aussi des petits pots de confiture. Alors j'ai niqué des pots de miel. Et il y avait une télé, alors pour tuer le temps, je l'ai regardé. Mais chose idiote, j'ai regardé un concours de chef cuisinier... ce qui fait que vers 16h, bin, j'avions faim, là là! Alors j'ai enfin mis le nez dehors et après une marche d'une vingtaine de minutes, j'ai trouvé un kiosque qui vendait des croque-monsieurs. C'est en retournant à l'hôtel que j'ai vu la plus belle vision, style carte postale. C'était la campagne Aixoise. Et ce, juste à côté d'un chemin qui s'appelle "Marcel Pagnol" (eh, bin!). C'était vraiment beau! Mais j'avais pas pris mon appareil photo (tu parles d'une anecdote agace, toi!)... Mais qu'à cela ne tienne, je vais quand même prendre une photo de cet endroit parce que j'ai encore deux semaines à tuer avant de reprendre l'école. Il est pas question que cette vue ne se rende pas de l'autre côté de l'Atlantique, oh que non! J'me suis aussi fait klaxonnée parce que j'ai eu ma catharsis au milieu de la rue... bravo Flo! Et puis en retournant à ma chambre, j'ai entendu les bruits familiers des petits monstres des touristes de la chambre d'à côté qui s'amusaient à courser, mais leur ligne d'arrêt demeurait ma porte. C'est en écoutant les doux BOUM BAM GLAM que j'ai mangé mon "pita" (parce qu'apparence que c'est comme ça qu'on appelle un croque-monsieur sur baguette, ici). Et c'est en écoutant des films traduits en français que je me suis endormie...

samedi 28 août 2010

Baptême d'Aix

J'ai pris l'avion avec la peur au ventre (passke j'aime pô çô l'avion, bon!). Tout s'est bien déroulé, même que j'aurais pu rester avec mes amies et ma mère un peu plus longtemps... Mais bon, on pouvait pas savoir. L'embarquement a été rapide et efficace. Le seul hic, c'est que je me suis retrouvée assise à côté de la porte. Moi, j'aime pas vraiment les portes d'avion, alors déjà que j'étais nerveuse, ça a pas aidé. Alors j'ai décidé de changer de place. Il y avait 3 sièges libres devant moi, alors après le décollage, j'ai voulu m'installer proche du hublot, mais je me suis fait doublée à la dernière minute par un "monocle Marcel" (il avait la tronche d'un mononcle et je l'ai baptisé Marcel, parce que... bin il avait la tronche d'un Marcel). J'ai laissé un siège vide entre nous, puis j'me suis installée sur l'autre siège parce que c'était une rangée de trois siège. Il y avait le film Iron Man 2 dans l'avion, alors ça a tué un peu le temps. Puis, le temps de faire dodo est arrivé, alors j'ai "siesté" sur mon siège jusqu'à ce que mon mononcle Marcel ouvre le paravent de son hublot... Mine de rien, sans nuage, le ciel éclaire en baptinse! Alors fini la sieste! Une fois à l'aéroport, nous avons été accueillis par des miettes de bagel sur le tarmac et les tits tapis rouge, par deux douaniers "sympathiques" et des chariots à bagages payants. Après quelques minutes de "yousque j'me rends? yousqu'il est mon gros sac de voyage?", j'ai pu reprendre mes effets personnels et je me suis rendue à l'arrêt de bus qui me déposerait à Aix-en-Provence.

Mais c'est une fois rendue que tout devient bizarre.

J'arrive à Aix avec un sac de 10kg et une valise de 20kg que je mets sur mes épaules, car je me sens capable de trouver ma résidence sans taxi. Erreur numéro 1. J'ai crapahuté 10 minutes avant de piller sur mon orgueil de touriste malgré tout et j'ai demandé mon chemin à des personnes qui savaient pas pantoute où se trouve la rue que je cherche, mais tous m'indiquent l'office du tourisme. Alors j'y vais, on m'indique la place, je prends un autre 10 minutes pour m'y rendre et m'apercevoir que... LA RÉSIDENCE EST FERMÉE!!! Voir! Voir qu'une résidence, ça ferme! Heureusement, y'a deux jeunes femmes qui sont sorties et qui m'ont permis d'entrer pour que je vois les horaires (qui sont sybillins, je vous assure!) et pour comprendre que c'est fermé le weekend. Alors j'suis sortie et j'ai gueulé. Y'a un gentil Aixois qui s'est arrêté pour me demander ce qui allait pas et il m'a indiqué la route pour une auberge de jeunesse. J'me suis rendue au terminus, là où je savais qu'il y aurait des taxis, et j'ai pris un taxi (heureusement, parce que l'auberge était fermée elle aussi!), alors le chauffeur m'a conduis jusqu'à un autre hôtel (cher, mais qui m'offrait un toit au dessus de la tête). Alors j'ai dormi de 16h jusqu'aux petites heures du mat, puis j'me suis re-endormie. Assez pour me réveiller pour l'heure du p'tit déj où j'ai, en plus de mangé, piqué de la bouffe et des confitures en pots, histoire de pas sortir de ma chambre. Tout Aix est fermé, alors j'me débrouille pour la bouffe.

Ma chambre


Ma chambre plus mezzanine.


Mes blessures de guerre



Ma chambre de la mezzanine


La surprise de la mezzanine

mercredi 25 août 2010

Le syndrôme de la "Panique de dernière minute"

Donc, voilà. J'ai été acceptée pour un échange étudiant à Aix-en-Provence! Et je pars le 27 août 2010 (aka dans 2 jours). Ce qui veut dire qu'il ne me reste pas beaucoup de temps pour dire à tous que je les aimes et que je vais aller les aimer en France. Mais bon, je suis dans les préparatifs jusqu'au cou, je dois refaire ma "chère" carte opus ainsi que ma carte étudiante de l'UQÀM et ce en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Lapin, Lapin, je ne boirai jamais de ton eau" (les mordus de Galaxie près de chez vous, reconnaissez-vous!). Et aussi que dû à des problèmes bancaires, mon temps est super limité (je vous rassure néanmoins, les problèmes bancaires sont presque tous résolus, mais faut dire que je l'ai pas trouvé bien drôle quand la machine m'a bouffé ma carte de banque, tout à l'heure). Le pire, c'est que je l'ai vu venir, tout ça! Mais non! Fallait que Flo "The Moon" réalise pas vraiment qu'elle allait partir en voyage. Pour la reconnaissance de la réalité, on repassera!

Donc, c'est ça. J'ai plein de gens à voir, plein de trucs à faire/à acheter avant le grand départ (en plus de pas dormir, ce qui aide pas beaucoup u_u). Le plus bizarre, c'est que j'ai vraiment peur de prendre l'avion. D'habitude, pas trop, mais là... ouf! Bon, une fois que j'aurai mon voisin de siège dans ma bulle, je vais me rendre compte que je pars pour vrai. Et que je ne reviendrai que le 4 janvier.
Je vous promets rien, chers lecteurs, mais je devrais pouvoir poster quelque chose tous les mardis ou mercredis (j'me donne une tite chance). Voilà!

PS: J'ai un beau "time waister" dans le coin en bas à droite (votre droite)de l'écran. Si vous pouvez spotter l'aquarium, that's a bingo! Si on clique, y'a d'la bouffe qui tombe pour que les poissons le mange et ils vont suivre votre curseur... j'vous avertis, par contre, ça bouffe du temps et ça hypnotise! C'EST L'OEUVRE D'UN ESPRIT DÉRANGÉ, C'EST SÛR!

jeudi 18 février 2010

Ouais, c'est pas mal ça...

j'attends la semaine de relance pour installer mon Oui-fi avant de me lancer à fond dans mon projet de blog. Pourquoi? parce que si mon ordi m'explose en pleine tronche, j'aurai une semaine pour le faire réparer."Mais pourquoi ton ordi t'exploiserait-il en pleine tronche?" me direz-vous? Je vous répondrai "parce que la technologie et moi ça fait littéralement deux (on oublie le métaphorique là-dedans... c'est vraiment littéralement) et que depuis la dernière fois où j'ai installé quelque chose, j'ai l'impression que mon ordi grogne quand je ne fais que l'ouvrir... ou c'est peut-être juste le bruit du moteur qui part...".
Oh, je vous entends déjà me dire que je suis parano, mais pour être tout à fait franche, j'ai peur de mon ordi. Et surtout des bébelles qu'il faut installer. J'ai peur de faire une connerie et que mon ordi ne marche plus après, alors j'évite les conneries et je m'en tiens à un usage normal, comme aller voir des photos de mecs tout nu des sites artistiques, écouter de la musique, voir des vidéos sur youtube et jouer à des jeux stupides comme "Zeus: Maître de l'Olympe AVEC EXTENSION".

Sinon, côté "NEWS FLASH", j'ai remis mon portfolio pour le fameux échange-étudiant dont je parle tant depuis quelques mois déjà (et comme j'en parle depuis aussi longtemps, je suppute que je ne serai pas prise... c'est toujours ça qui m'arrive, mais bon, ALEA JACTA EST!). Et je suis plus que creuvée avec une belle toux bronchique en bonus. Ce qui veut dire que j'ai, comme tout les gens que je connaisse, impérativement besoin d'une semaine de vacances relance pour me reposer et voir les films dont j'ai envie. Sur ce, à plus les cocos et je vous reverrai... ... ...sous peu? ...

Je vous souhaite à tous une Joyeuse Kwanza!