lundi 13 décembre 2010

Ellipse londonienne Jour J partie 2: où je rencontre mes colocs de chambre

Je vais peser un peu sur la suce, parce que là, ça tète en mautadit et avec ce rythme, j'aurai jamais fini avant 2011.
Alors on atterrit... avec un petit soubresaut sur la piste, faut croire qu'on était pressé. Et Ryanair, à l'atterrissage (osti d'mot, quand même, je sais jamais si ça prend 2 t ou 2 s ou 2 r ou les 6 lettres ou juste 4... mais la correction auto de blogspot ose pas me corriger, alors si j'ai une faute, ce sera de sa réelle faute!), nous a fourni une belle musique de circonstance, soit une belle musique de Derby britannique. Le temps que tout le monde se lève, prenne son manteau, hésite avant de débarquer, parce qu'on fait tous un peu l'abruti lorsque vient le temps de sortir de l'avion, il était 15h30 pile. C'est vrai! On est tous debout, mais pas vraiment (parce que le plafond est bas, hein), en train d'attendre un mouvement de foule qui ne vient qu'après de longues minutes d'attente parce que y'a personne qui sait se qui se passe. Et Hop! Tout le monde sort sur le tarmac, on fait un peu les cons dans les dédales de l'aéroport de Stansted, on arrive aux douanes et... MIRACLE! Séparation UE-hors UE pour les douanes! Oh, vous auriez vu les foules, vous auriez rit comme moi. UE: population 500, Hors UE: population 20. Je peux vous dire qu'on étaient bien contents, moi et les 19 marocains hors UE. Y'a une madame que j'appellerai Raymonde qui a passé en nous "garrochant" (pour les amis français qui me lisent, garrocher en québécois, c'est l'équivalent de "lancer vigoureusement" ou juste lancer en pleine gueule en français... donc, si on suit la logique, garrochant serait... à vous de faire votre part) les demandes de douanes où il y avait des questions super compliquées, du genre "c'est quoi ton p'tit nom?", "c'est quoi ton âge?", "Ousque t'habitera ici?"... j'hésitais à répondre, mais j'me suis dit que c'était pour une bonne cause. Si les douaniers te draguent, offre-leur une petite chance, ces pauvres cocos restent coincés dans un aéroport toute la journée... Bref, j'étais bien contente de n'attendre que 10 minutes aux douanes. Raymonde vient me revoir en me demandant si j'ai bien reçu sa demande de douane en pleine gueule, ce sur quoi je lui répond en lui montrant la belle coupure sur mon front (nan, en fait j'ai juste dit "yes" en lui montrant ma tite carte). Ensuite, je vois un douanier super sympathique qui me demande ce que je suis venue voir à Londres, je lui répond :"tout" et je me trouve soudainement conne, mais il a sourit. Faut dire que j'avais l'air d'une gamine à qui on vient de donner une sucette Barnier.

Bref, je quitte les douanes, j'retire des sous, j'erre un peu avant de trouver les billets pour le Stansted Express, il est 16h40, pas de soucis, tout va bien, dans 15-20 minutes je serai à Londres... HAHAHA! QUE JE ME TROMPAIS! COMME UN ÉLÉPHANT! Environ 1h pour se rendre à Londres, du coup, il est 18h, j'ai pas encore trouver mon hôtel (l'ai payé, mais faut l'trouver, ce truc)... et il fait noir comme dans le cul d'un ours. Je prends le Underground. D'ailleurs, Séb, je dois te remercier pour la carte Oyster. Si je l'avais pas eue, j'aurais cherché! Et quelques stations de métro plus tard (ainsi que 30 min de moins sur mon horaire), je me retrouve à la station près de mon hôtel, marche 15 minutes, voit pas l'hôtel et j'peux pas me fier aux numéros, parce que les numéros sont les même des 2 côtés de la rue, un côté qui monte, l'autre qui descend... bref, fais chier. Finalement, je le repère sans carte (hourra!) et j'obtiens la clé magnétique de ma chambre au dernier étage. La barraque est belle, victorienne, grande et elle craque, mais elle est chaude. Je me rend dans la chambre, que je partagerai avec 7 autres personnes. Je me rends compte que j'ai le lit du dessus (parfait!). Je commence à déballer un peu mon stock et tout à coup, un saskwatch en bobette sort de la salle de bains (mignon en plus). Tout ce que je trouve à dire, c'est "hi". Il répond avec un grognement et il s'habille et part. Finalement, je pars aussi, je vais bouffer dans un resto près de Kensington, je fais le tour 4 fois du cartier et je retourne à l'hôtel où je rencontre une autre de mes colos à 22h pour m'y endormir. J'ai pas entendu les 7 autres personnes entrer chez moi (hahaha, oui, 7, y'avait deux filles dans le même lit... je les trouvait téméraires).

À suivre: Jour 1: où je marche jusqu'à briser ma première paire de souliers
Marseille: la plus belle ville du monde
Madrid: La dichotomie à l'état pur
Manosque: le repos et la tranquilité

je fais que des villes en M, finalement... ou qui se suivent sur l'alphabet...

1 commentaire:

Louise a dit...

Bon, elle fout rien sur son blogue et puis tout d'un coup ça débloque! Superbe!