Levé à 8h pile, vive les sonneries de mes colocs de chambre. S'il n'y en avait pas eu, je crois qu'on aurait tous dormi trop longtemps. Le temps que je m'habille et que je me prépare, il était 8h30 et j'étais l'une des deux seule à descendre à cette heure, les autres étaient trop "cellule" pour se lever. Je me dirige vers le sous-sol, où un petit déjeuner continental m'attendais (jambon, céréales, toasts et multiples liquides pour faire passer le tout, comme du thé, du café, jus réveil-matin (et accessoirement infecte... un bon jus en poudre avec de l'eau de vaisselle, miam)). Je me dépêche, je retourne à la chambre où mes colocs sont encore "coma", je prends mes trucs, m'habille, et part explorer un peu. Je passe devant le Museum d'Histoire Naturelle, le Museum des Sciences et le Victoria and Albert Museum pour prendre le métro jusqu'à Westminster. En effet, je devais aller voir Big Ben et les attractions de Westminster, soit l'Abbaye, le London Eye, etc. En fait, j'ai vu Big Ben et le parlement, j'ai vu le London Eye (pas montée dedans, malheureusement), ai vu Westminster Abbey de loin, j'me suis dirigée vers Buckingham Palace en m'arrêtant dans un parc pour voir les canards (et reposer mes pieds, parce que j'avais commencer à avoir des ampoules lors de mon tour de Kensington). J'ai finalement vu la relève de la garde, qui a duré 2 heures, avec une australienne qui m'a fait la jasette. On a parler des bobbies devant le palais, l'un vieux, l'autre jeune (qui ressemblait au Prince William avec la voix de Hugh Grant), et on s'est dit que c'était un avant-après... Puis, je suis allée demander aux bobbies où se trouvait le Globe Theater et les deux étaient un peu à côté de la plaque. Le plus jeune n'en savait rien (il ne savait même pas ce qu'était le Globe) tandis que son collègue a tenté de me retrouver cette chose via walkie-talkie. Après quelques minutes d'attente, on finit par le trouver sur mon guide Michelin (qui sert bien de guide, mais en gros, c'est pas le meilleur guide au monde). Ensuite, je me suis dirigée vers Hyde Park, pour me rendre jusqu'à Piccadilly Circus. Mission accomplie: je me suis retrouvée au carrefour pour aller chez Fortnum & Mason. Je me dois de vous dire que j'ai failli mourir de bonheur chez Fortnum & Mason. C'est le plus gros building de thé, café et chocolat que j'ai vu de ma vie! Et en plus, le PACKAGING! OH! MON! DIEU! Je crois que j'ai fait chier plus qu'une madame en la dépassant en bavant pour aller prendre du thé. J'avais l'air d'être Homer Simpson sur l'acide. Et j'ai acheté un shitload de trucs... plus un sac de là-bas. Oh, là! J'me suis pris beaucoup de thé et un gros pot de café "Piccadilly", en plus de chocolat. Et quand je suis allée payer, j'ai dit au caissier :"Est-ce que je peux mourir de bonheur tout de suite?" ce à quoi il m'a répondu de son flegme tout à fait britannique : "Bah, non, pas ici, quand même." J'suis ensuite allée chez Hartchard me prendre beaucoup de beaux livres anglais (des beaux livres de design dont un de typo... ça me ressemble pas, pourtant, mais pour lui, je pouvais faire une exception). J'en avais déjà acheté dans une librairie près de Westminster, alors j'avais déjà quelques livres dans ma saconche. Ensuite, j'suis allée flâner dans un au Prince's passage (je crois que c'est ça) et j'ai acheté du cochmolat à une japonaise à qui j'ai baragouiné quelques mots de japonais, histoire de me pratiquer. Elle a été super excitée et elle m'a dit que j'avais l'accent (pour les mauvaises langues qui croiraient qu'elle me flâtait pour que j'achète plus, sachez que j'avais déjà faits mes achats et que je me préparais à partir. J'suis pas coconne, quand même). J'suis ensuite retournée à l'hôtel pour déposer mes achats et retirer mon manteau. En effet, il faisait vraiment chaud, cette journée-là, je pouvais me promener en manches courtes. Je me suis dirigée vers la station Paddington parce que je voulais acheter un ourson paddington et voir la station, mais à cause d'une panne, ça m'a pris 1h pour m'y rendre. Une fois cela fait, je suis retournée à l'hôtel. Je suis allée manger au Med Kitchen sur Kensington pour retourner à mon auberge, puisque mes pieds commençaient à saigner (pas littéralement, mais ça viendra). J'ai regarder sur le net dans le super grand livingroom du Hyde Park Hostel et je suis montée prendre ma douche et me coucher. En entrant dans la chambre, je vois une nouvelle arrivante, une jeune taiwanaise sympathique avec qui j'ai un peu jasé avant que l'on ne s'endorment.
À suivre:
Londres jour 2: où je casse ma deuxième paire de souliers de fer
Marseille en deux jours ouvrables
Madrid: un survol trop rapide
Manosque et le bus
mardi 14 décembre 2010
lundi 13 décembre 2010
Ellipse londonienne Jour J partie 2: où je rencontre mes colocs de chambre
Je vais peser un peu sur la suce, parce que là, ça tète en mautadit et avec ce rythme, j'aurai jamais fini avant 2011.
Alors on atterrit... avec un petit soubresaut sur la piste, faut croire qu'on était pressé. Et Ryanair, à l'atterrissage (osti d'mot, quand même, je sais jamais si ça prend 2 t ou 2 s ou 2 r ou les 6 lettres ou juste 4... mais la correction auto de blogspot ose pas me corriger, alors si j'ai une faute, ce sera de sa réelle faute!), nous a fourni une belle musique de circonstance, soit une belle musique de Derby britannique. Le temps que tout le monde se lève, prenne son manteau, hésite avant de débarquer, parce qu'on fait tous un peu l'abruti lorsque vient le temps de sortir de l'avion, il était 15h30 pile. C'est vrai! On est tous debout, mais pas vraiment (parce que le plafond est bas, hein), en train d'attendre un mouvement de foule qui ne vient qu'après de longues minutes d'attente parce que y'a personne qui sait se qui se passe. Et Hop! Tout le monde sort sur le tarmac, on fait un peu les cons dans les dédales de l'aéroport de Stansted, on arrive aux douanes et... MIRACLE! Séparation UE-hors UE pour les douanes! Oh, vous auriez vu les foules, vous auriez rit comme moi. UE: population 500, Hors UE: population 20. Je peux vous dire qu'on étaient bien contents, moi et les 19 marocains hors UE. Y'a une madame que j'appellerai Raymonde qui a passé en nous "garrochant" (pour les amis français qui me lisent, garrocher en québécois, c'est l'équivalent de "lancer vigoureusement" ou juste lancer en pleine gueule en français... donc, si on suit la logique, garrochant serait... à vous de faire votre part) les demandes de douanes où il y avait des questions super compliquées, du genre "c'est quoi ton p'tit nom?", "c'est quoi ton âge?", "Ousque t'habitera ici?"... j'hésitais à répondre, mais j'me suis dit que c'était pour une bonne cause. Si les douaniers te draguent, offre-leur une petite chance, ces pauvres cocos restent coincés dans un aéroport toute la journée... Bref, j'étais bien contente de n'attendre que 10 minutes aux douanes. Raymonde vient me revoir en me demandant si j'ai bien reçu sa demande de douane en pleine gueule, ce sur quoi je lui répond en lui montrant la belle coupure sur mon front (nan, en fait j'ai juste dit "yes" en lui montrant ma tite carte). Ensuite, je vois un douanier super sympathique qui me demande ce que je suis venue voir à Londres, je lui répond :"tout" et je me trouve soudainement conne, mais il a sourit. Faut dire que j'avais l'air d'une gamine à qui on vient de donner une sucette Barnier.
Bref, je quitte les douanes, j'retire des sous, j'erre un peu avant de trouver les billets pour le Stansted Express, il est 16h40, pas de soucis, tout va bien, dans 15-20 minutes je serai à Londres... HAHAHA! QUE JE ME TROMPAIS! COMME UN ÉLÉPHANT! Environ 1h pour se rendre à Londres, du coup, il est 18h, j'ai pas encore trouver mon hôtel (l'ai payé, mais faut l'trouver, ce truc)... et il fait noir comme dans le cul d'un ours. Je prends le Underground. D'ailleurs, Séb, je dois te remercier pour la carte Oyster. Si je l'avais pas eue, j'aurais cherché! Et quelques stations de métro plus tard (ainsi que 30 min de moins sur mon horaire), je me retrouve à la station près de mon hôtel, marche 15 minutes, voit pas l'hôtel et j'peux pas me fier aux numéros, parce que les numéros sont les même des 2 côtés de la rue, un côté qui monte, l'autre qui descend... bref, fais chier. Finalement, je le repère sans carte (hourra!) et j'obtiens la clé magnétique de ma chambre au dernier étage. La barraque est belle, victorienne, grande et elle craque, mais elle est chaude. Je me rend dans la chambre, que je partagerai avec 7 autres personnes. Je me rends compte que j'ai le lit du dessus (parfait!). Je commence à déballer un peu mon stock et tout à coup, un saskwatch en bobette sort de la salle de bains (mignon en plus). Tout ce que je trouve à dire, c'est "hi". Il répond avec un grognement et il s'habille et part. Finalement, je pars aussi, je vais bouffer dans un resto près de Kensington, je fais le tour 4 fois du cartier et je retourne à l'hôtel où je rencontre une autre de mes colos à 22h pour m'y endormir. J'ai pas entendu les 7 autres personnes entrer chez moi (hahaha, oui, 7, y'avait deux filles dans le même lit... je les trouvait téméraires).
À suivre: Jour 1: où je marche jusqu'à briser ma première paire de souliers
Marseille: la plus belle ville du monde
Madrid: La dichotomie à l'état pur
Manosque: le repos et la tranquilité
je fais que des villes en M, finalement... ou qui se suivent sur l'alphabet...
Alors on atterrit... avec un petit soubresaut sur la piste, faut croire qu'on était pressé. Et Ryanair, à l'atterrissage (osti d'mot, quand même, je sais jamais si ça prend 2 t ou 2 s ou 2 r ou les 6 lettres ou juste 4... mais la correction auto de blogspot ose pas me corriger, alors si j'ai une faute, ce sera de sa réelle faute!), nous a fourni une belle musique de circonstance, soit une belle musique de Derby britannique. Le temps que tout le monde se lève, prenne son manteau, hésite avant de débarquer, parce qu'on fait tous un peu l'abruti lorsque vient le temps de sortir de l'avion, il était 15h30 pile. C'est vrai! On est tous debout, mais pas vraiment (parce que le plafond est bas, hein), en train d'attendre un mouvement de foule qui ne vient qu'après de longues minutes d'attente parce que y'a personne qui sait se qui se passe. Et Hop! Tout le monde sort sur le tarmac, on fait un peu les cons dans les dédales de l'aéroport de Stansted, on arrive aux douanes et... MIRACLE! Séparation UE-hors UE pour les douanes! Oh, vous auriez vu les foules, vous auriez rit comme moi. UE: population 500, Hors UE: population 20. Je peux vous dire qu'on étaient bien contents, moi et les 19 marocains hors UE. Y'a une madame que j'appellerai Raymonde qui a passé en nous "garrochant" (pour les amis français qui me lisent, garrocher en québécois, c'est l'équivalent de "lancer vigoureusement" ou juste lancer en pleine gueule en français... donc, si on suit la logique, garrochant serait... à vous de faire votre part) les demandes de douanes où il y avait des questions super compliquées, du genre "c'est quoi ton p'tit nom?", "c'est quoi ton âge?", "Ousque t'habitera ici?"... j'hésitais à répondre, mais j'me suis dit que c'était pour une bonne cause. Si les douaniers te draguent, offre-leur une petite chance, ces pauvres cocos restent coincés dans un aéroport toute la journée... Bref, j'étais bien contente de n'attendre que 10 minutes aux douanes. Raymonde vient me revoir en me demandant si j'ai bien reçu sa demande de douane en pleine gueule, ce sur quoi je lui répond en lui montrant la belle coupure sur mon front (nan, en fait j'ai juste dit "yes" en lui montrant ma tite carte). Ensuite, je vois un douanier super sympathique qui me demande ce que je suis venue voir à Londres, je lui répond :"tout" et je me trouve soudainement conne, mais il a sourit. Faut dire que j'avais l'air d'une gamine à qui on vient de donner une sucette Barnier.
Bref, je quitte les douanes, j'retire des sous, j'erre un peu avant de trouver les billets pour le Stansted Express, il est 16h40, pas de soucis, tout va bien, dans 15-20 minutes je serai à Londres... HAHAHA! QUE JE ME TROMPAIS! COMME UN ÉLÉPHANT! Environ 1h pour se rendre à Londres, du coup, il est 18h, j'ai pas encore trouver mon hôtel (l'ai payé, mais faut l'trouver, ce truc)... et il fait noir comme dans le cul d'un ours. Je prends le Underground. D'ailleurs, Séb, je dois te remercier pour la carte Oyster. Si je l'avais pas eue, j'aurais cherché! Et quelques stations de métro plus tard (ainsi que 30 min de moins sur mon horaire), je me retrouve à la station près de mon hôtel, marche 15 minutes, voit pas l'hôtel et j'peux pas me fier aux numéros, parce que les numéros sont les même des 2 côtés de la rue, un côté qui monte, l'autre qui descend... bref, fais chier. Finalement, je le repère sans carte (hourra!) et j'obtiens la clé magnétique de ma chambre au dernier étage. La barraque est belle, victorienne, grande et elle craque, mais elle est chaude. Je me rend dans la chambre, que je partagerai avec 7 autres personnes. Je me rends compte que j'ai le lit du dessus (parfait!). Je commence à déballer un peu mon stock et tout à coup, un saskwatch en bobette sort de la salle de bains (mignon en plus). Tout ce que je trouve à dire, c'est "hi". Il répond avec un grognement et il s'habille et part. Finalement, je pars aussi, je vais bouffer dans un resto près de Kensington, je fais le tour 4 fois du cartier et je retourne à l'hôtel où je rencontre une autre de mes colos à 22h pour m'y endormir. J'ai pas entendu les 7 autres personnes entrer chez moi (hahaha, oui, 7, y'avait deux filles dans le même lit... je les trouvait téméraires).
À suivre: Jour 1: où je marche jusqu'à briser ma première paire de souliers
Marseille: la plus belle ville du monde
Madrid: La dichotomie à l'état pur
Manosque: le repos et la tranquilité
je fais que des villes en M, finalement... ou qui se suivent sur l'alphabet...
dimanche 14 novembre 2010
Ellipse londonienne Jour J: départ pour Londres partie 1
Et moi qui voulait partir à 10h30 d'Aix-en-Provence, je suis partie à 11h15 (11h de chez moi, parce que j'ai eu la flemme et que, lors d'une étourderie momentanée, j'ai trouvé que mon lit était incroyablement confortable) en navette, avec 3 jeunes françaises et 2 anglais parlant cockney, jusqu'à l'aéroport de Marseille (arrivée à 11h40) pour prendre mon avion à 14h30. Je me suis dit qu'arriver 2 à 3h à l'avance ne ferait aucun mal (en fait, j'avais pas tort, mais 2 à 3h, c'est long longtemps). J'arrive à MP2 (on dit un beau merci à nos Marseillais qui ont compris l'importance de faire un aéroport low-cost, parce que c'est drôlement pratique) et je me retrouve dans une sorte de "hangar" où j'attends qu'on nous donne des directives / les voir sur les panneaux ou en signalétique quelque part... Ce que vous devez comprendre, c'est qu'en traversant l'Atlantique du Québec vers la France, on perd tous nos repères. La signalétique aussi. Ça où les français sont nés avec un décrypteur d'indications interne qui leur permet de savoir où ils vont, mais ayant vu des jeunes françaises aussi perdues que je l'étais, j'ai rapidement écarté cette hypothèse (sauf que je la garde en réserve... on sait jamais, peut-être que c'est comme les cheveux blancs et que ça s'acquiert avec l'âge).
Je sais pas pourquoi, mais j'deviens crétine dans un aéroport: je sais jamais où aller. Alors j'ai attendu un mouvement de foule qui m'indiquerait où me diriger. Sauf que quand il y a 20 personnes tout au plus dans la place, le "mouvement de foule" devient raisonnablement relatif. Donc j'ai attendu avec une jeune maman de 26 ans et sa petite pitchounette de quelques mois. Jusqu'à ce que je vois 2 employés assis aux comptoirs de la compagnie Ryanair (et accessoirement que la jeune femme se tanne de me parler). Je suis allée les voir et ils m'ont dit de passer aux détecteurs de métaux et de liquides de plus de 100ml si je n'avais pas de bagage autre qu'un bagage à main (tiens donc, j'avions juste un bagage à main), ce que j'ai fait. J'ai pu passer au comptoir de la sécurité et aller glander ailleurs que dans l'entrepôt qui servait d' "aéroport". Je suis donc allée glander dans un entrepôt qui servait de "Duty Free" vers 13h10. Déjà, là, on a fait passer le temps. Ensuite, à 14h, j'ai relu mes papiers d'embarquement, histoire de savoir si tout était beau (ça, c'est l'inquiétude et le doute qui s'installent progressivement dans mon esprit chaque fois que je suis seule, faut toujours que je regarde 14 fois la même chose pour voir si je me trompe pas ou si j'hallucine pas des bananes... ça commence même à devenir problématique, mais des fois, ça sauve). Alors je me suis aperçue qu'il me manquait une étampe sur mon billet. Je suis allée demander aux françaises qui m'accompagnaient dans le car du matin et elles m'ont montré leurs cartes d'embarquement de l'Union Européenne... je suis pas dans l'UE, parce que le Québec a eu la brillante idée de se situé ailleurs... alors j'avais besoin d'une étampe. Et pour l'obtenir, cette étampe, j'suis allée demander à une policière de m'aider (et elle était coiffée et maquillée, ce qui fait changement) et elle m'a regardé, l'air hébétée.
Policière: "Vous êtes passées à la sécu avec ça?"
La cruche: "Bah, oui... fallait pas?"
Policière: "Arf, non... je vais vous accompagnée jusqu'à la sécu... Vous allez passer en priorité, mais... comment ça s'est produit, ça?"
Elle m'a accompagnée, j'suis retournée aux comptoirs de Ryanair qui m'ont indiqué le comptoir des étampes... Étampe: Check! Comptoir Ryanair: Check! Sécu:... ... ... <- faut un léger temps d'attente pour voir si dans les 30 secondes où je suis partie j'ai pas mis de nitroglycérine dans ma brassière. D'ailleurs, toute la sécu était sympathique. J'étais entre de bonnes mains, mais c'est quand même un peu déconcertant ... ... Check! Attente dans l'entrepôt des "portes-avant-les-portes-d'embarquement": Check! 10 minutes plus tard, c'était la course folle vers les douanes.
Je dois aussi faire mention que la culture anglo-saxonne, dont le Canada (et malheureusement par extension le Québec aussi) est issu, et la culture française ont, outre la langue et la façon de vivre, une différence majeure lorsque vient le temps de faire la queue. En Angleterre, comme au Canada et la plupart du temps au Québec, on cultive l'image de la file. La file d'attente droite et respectée, presque comme si, par un heureux hasard de la gravité ou de la turbulence des fluides, nous avions tous "poussé" en ligne droite dessinée avec une règle. En France, et à quelques endroits au Québec, ont cultive l'art du "moton" ou du paquet. La ligne est vague et "à peu près", on joue du coude, on se pousse, on râle, on souffle dans le cou de notre voisin d'en face parce que si tout le monde ralenti, c'est de sa faute, même les personnes en avant de lui et on oublie le dicton qui veut que "le premier arrivé est le premier servi". Ici, c'est si t'as de la place pour passer devant l'autre personne, fait-le. Ça rend l'expérience plus authentique. Je peux bien chialer, mais à un certain moment, on prend ça comme un jeu. Et personne ne se fâche. C'est un peu une sorte de loterie. Essaie de voir combien de personnes tu peux dépasser sans te faire crier dessus. Mon meilleur score cette fois-là à été 10. Parce qu'après 10 personnes, il y avait des barres de métal déterminant une sorte de couloir (ici, goulot d'étranglement) qui nous force à nous mettre en ligne droite et respectée. Ensuite les douanes (et ici, contrairement au Canada, les douaniers sont hyper sympathiques... comme si la prochaine fois, ils voulaient aller en vacance avec toi... ça fait changement). Et on a encore attendu. Ryanair a finalement commencé l'embarquement à 14h30, comme prévu, et on est tous monté dans l'avion sur le tarmac, comme dans les années 50-60. Ça fait changement, je vous assure. Et c'est l'fun. Rendu à l'intérieur, les hôtesses de l'air ont revérifié nos billets et nous ont laissé nous installer. Et j'ai pas trop compris où je devais m'asseoir jusqu'à ce qu'une hôtesse dise à quelqu'un en avant de moi qu'on pouvait s'asseoir n'importe où... j'me suis dépêchée à prendre un hublot. J'en avais pas eu un lors de mon 7h avec Air Transat, alors en avoir un pour 2 heures, c'est pas trop mal. Il y a eu une maman avec son gamin qui se sont assis à côté de moi et fort heureusement pour mes yeux, le petit garçon n'était pas intéressé par le hublot. Il bougeait beaucoup et offrait une agréable distraction, parce qu'il était drôle. Mais comme n'importe quel enfant (c'est universel, cette créature), il a commencé à dire : "on arrive bientôt?" avant le décollage... je savais que la traversée serait longue, mais finalement, il a fait une agréable imitation de l'enfant sage. Et il a beaucoup dit "on arrive quand?" et "on a traversé la Manche?". Alors il s'est installé sur les genoux de sa mère et, tous les trois, on a regardé par le hublot en commentant où nous étions. Ça lui a permis de faire un peu de géographie et à moi aussi. Évidemment, lors de la traversée de la Manche, il y a eu des nuages, alors on a dû se contenter de voir de la ouate passer devant nos yeux. Sauf qu'arrivé en Angleterre, les nuages se sont dissipés. On a repris notre cours de géo et on a fini par atterir.
D'ailleurs l'Angleterre vue de haut... c'est VERT!
La suite lorsque j'aurai le temps cette semaine.
À paraître:
Londres, la suite
Marseille en deux jours ouvrables
Teaser:
Londres, Jour J partie 2: où je rencontre mes colocs de chambres.
Je sais pas pourquoi, mais j'deviens crétine dans un aéroport: je sais jamais où aller. Alors j'ai attendu un mouvement de foule qui m'indiquerait où me diriger. Sauf que quand il y a 20 personnes tout au plus dans la place, le "mouvement de foule" devient raisonnablement relatif. Donc j'ai attendu avec une jeune maman de 26 ans et sa petite pitchounette de quelques mois. Jusqu'à ce que je vois 2 employés assis aux comptoirs de la compagnie Ryanair (et accessoirement que la jeune femme se tanne de me parler). Je suis allée les voir et ils m'ont dit de passer aux détecteurs de métaux et de liquides de plus de 100ml si je n'avais pas de bagage autre qu'un bagage à main (tiens donc, j'avions juste un bagage à main), ce que j'ai fait. J'ai pu passer au comptoir de la sécurité et aller glander ailleurs que dans l'entrepôt qui servait d' "aéroport". Je suis donc allée glander dans un entrepôt qui servait de "Duty Free" vers 13h10. Déjà, là, on a fait passer le temps. Ensuite, à 14h, j'ai relu mes papiers d'embarquement, histoire de savoir si tout était beau (ça, c'est l'inquiétude et le doute qui s'installent progressivement dans mon esprit chaque fois que je suis seule, faut toujours que je regarde 14 fois la même chose pour voir si je me trompe pas ou si j'hallucine pas des bananes... ça commence même à devenir problématique, mais des fois, ça sauve). Alors je me suis aperçue qu'il me manquait une étampe sur mon billet. Je suis allée demander aux françaises qui m'accompagnaient dans le car du matin et elles m'ont montré leurs cartes d'embarquement de l'Union Européenne... je suis pas dans l'UE, parce que le Québec a eu la brillante idée de se situé ailleurs... alors j'avais besoin d'une étampe. Et pour l'obtenir, cette étampe, j'suis allée demander à une policière de m'aider (et elle était coiffée et maquillée, ce qui fait changement) et elle m'a regardé, l'air hébétée.
Policière: "Vous êtes passées à la sécu avec ça?"
La cruche: "Bah, oui... fallait pas?"
Policière: "Arf, non... je vais vous accompagnée jusqu'à la sécu... Vous allez passer en priorité, mais... comment ça s'est produit, ça?"
Elle m'a accompagnée, j'suis retournée aux comptoirs de Ryanair qui m'ont indiqué le comptoir des étampes... Étampe: Check! Comptoir Ryanair: Check! Sécu:... ... ... <- faut un léger temps d'attente pour voir si dans les 30 secondes où je suis partie j'ai pas mis de nitroglycérine dans ma brassière. D'ailleurs, toute la sécu était sympathique. J'étais entre de bonnes mains, mais c'est quand même un peu déconcertant ... ... Check! Attente dans l'entrepôt des "portes-avant-les-portes-d'embarquement": Check! 10 minutes plus tard, c'était la course folle vers les douanes.
Je dois aussi faire mention que la culture anglo-saxonne, dont le Canada (et malheureusement par extension le Québec aussi) est issu, et la culture française ont, outre la langue et la façon de vivre, une différence majeure lorsque vient le temps de faire la queue. En Angleterre, comme au Canada et la plupart du temps au Québec, on cultive l'image de la file. La file d'attente droite et respectée, presque comme si, par un heureux hasard de la gravité ou de la turbulence des fluides, nous avions tous "poussé" en ligne droite dessinée avec une règle. En France, et à quelques endroits au Québec, ont cultive l'art du "moton" ou du paquet. La ligne est vague et "à peu près", on joue du coude, on se pousse, on râle, on souffle dans le cou de notre voisin d'en face parce que si tout le monde ralenti, c'est de sa faute, même les personnes en avant de lui et on oublie le dicton qui veut que "le premier arrivé est le premier servi". Ici, c'est si t'as de la place pour passer devant l'autre personne, fait-le. Ça rend l'expérience plus authentique. Je peux bien chialer, mais à un certain moment, on prend ça comme un jeu. Et personne ne se fâche. C'est un peu une sorte de loterie. Essaie de voir combien de personnes tu peux dépasser sans te faire crier dessus. Mon meilleur score cette fois-là à été 10. Parce qu'après 10 personnes, il y avait des barres de métal déterminant une sorte de couloir (ici, goulot d'étranglement) qui nous force à nous mettre en ligne droite et respectée. Ensuite les douanes (et ici, contrairement au Canada, les douaniers sont hyper sympathiques... comme si la prochaine fois, ils voulaient aller en vacance avec toi... ça fait changement). Et on a encore attendu. Ryanair a finalement commencé l'embarquement à 14h30, comme prévu, et on est tous monté dans l'avion sur le tarmac, comme dans les années 50-60. Ça fait changement, je vous assure. Et c'est l'fun. Rendu à l'intérieur, les hôtesses de l'air ont revérifié nos billets et nous ont laissé nous installer. Et j'ai pas trop compris où je devais m'asseoir jusqu'à ce qu'une hôtesse dise à quelqu'un en avant de moi qu'on pouvait s'asseoir n'importe où... j'me suis dépêchée à prendre un hublot. J'en avais pas eu un lors de mon 7h avec Air Transat, alors en avoir un pour 2 heures, c'est pas trop mal. Il y a eu une maman avec son gamin qui se sont assis à côté de moi et fort heureusement pour mes yeux, le petit garçon n'était pas intéressé par le hublot. Il bougeait beaucoup et offrait une agréable distraction, parce qu'il était drôle. Mais comme n'importe quel enfant (c'est universel, cette créature), il a commencé à dire : "on arrive bientôt?" avant le décollage... je savais que la traversée serait longue, mais finalement, il a fait une agréable imitation de l'enfant sage. Et il a beaucoup dit "on arrive quand?" et "on a traversé la Manche?". Alors il s'est installé sur les genoux de sa mère et, tous les trois, on a regardé par le hublot en commentant où nous étions. Ça lui a permis de faire un peu de géographie et à moi aussi. Évidemment, lors de la traversée de la Manche, il y a eu des nuages, alors on a dû se contenter de voir de la ouate passer devant nos yeux. Sauf qu'arrivé en Angleterre, les nuages se sont dissipés. On a repris notre cours de géo et on a fini par atterir.
D'ailleurs l'Angleterre vue de haut... c'est VERT!
La suite lorsque j'aurai le temps cette semaine.
À paraître:
Londres, la suite
Marseille en deux jours ouvrables
Teaser:
Londres, Jour J partie 2: où je rencontre mes colocs de chambres.
mardi 26 octobre 2010
Jour 60: A travel within a travel...
"I can access your mind through your travels."
Je me prépare pour Londres et j'ai déjà fini mes bagages... Je suis allée prendre des billets £ à la Banque Postale où on m'a *encore* demander de m'identifier avec une carte d'identification (ce que le Québec, fort heureusement, ne fournit pas à ses concitoyens). Donc, moi pas passeport, moi pas avoir sous, alors j'suis retournée chez moi en quadruple vitesse prendre mes papiers d'identifications (je me demande bien ce qui se produirait si j'arrivais avec mon passeport et des fioles contenant mon ADN, la prochaine fois). Finalement, j'ai pu avoir mes sous, retirer d'autres sous pour le potentiel taxi au cas où, et acheter ce dont j'aurai besoin en rentrant, samedi midi.
J'suis retournée à la papeterie Michel (la première fois, j'ai fait une petite razzia en achetant, outre un guide de Londres, des pinceaux à l'aquarelle, des carnets, des crayons et tutti quanti) pour prendre des trucs pour un projets, puis je suis passée à la Librairie de Provence pour acheter le Grand et le petit Albert, soit un livre de sorcellerie médiévale qui ne se trouve qu'en France, ou plutôt, qui est fortement recommander de prendre en France. Mais le livre n'était plus sur les tablettes, alors je l'ai commandé... pour me faire regarder croche par la vendeuse lorsque je lui ai expliqué que j'avais pas de no de téléphone... Elle m'a vraiment dit: "Ben, voyons! Pas de téléphone!" D'un air dédaigneux... C'était franchement dégueulasse de sa part. Et indélicat. Faut croire que ça paraît pas tant que ça que j'ai un accent, bin voyons! C'est pas tout le monde qui a le téléphone, ma grosse. Genre, les étudiants en échange qui, étrangement, n'ont jamais eu le goût d'avoir un téléphone portable... j'dois pas être la seule. Mais c'est vrai que ça va être difficile pour elle de me rejoindre. Alors je lui ai dit que je repasserais dans 10 jours pour prendre la commande. C'est pas super compliqué, ça ne me prend que 2 jambes et tiens, donc! J'en ai justement 2 qui peuvent me porter jusqu'à la Librairie de Provence! C'est tit pas un adon, ça?!
Aussi, je dois dire pour ceux qui aiment la série Blacksad que le dernier tome est enfin sorti. J'ai vu beaucoup de choses intéressantes, surtout dans les livres de cuisine.
Et, anecdote pathétique/cocasse, en voulant sortir de la Librairie, j'ai voulu sortir par l'entrée... où c'est évidemment pas marquer entrée, devant tous les employés et j'ai failli me péter la gueule sur la vitre avant de me rendre compte que la sortie était de l'autre côté... quand j'suis fâchée ou contrariée, j'ai l'impression de devenir pathétiquement cruche.
Sur ce, je vais faire un peu de devoirs ce soir avant de me coucher, histoire de pas courir après mon souffle le 30, 31 octobre et le 1er novembre.
Alors voilà! Je vous dit à plus et je tenterai de trouver un coin pour me connecté à Internet à Londres!
PS: J'ai encore peur de prendre l'avion... mais c'est supplanté par la hâte de découvrir Londres!
PPS: J'ai fini mon choix de cours et j'ai 5 cours sur 5 et 2 journées de congé!
"You create the world of the travel. We bring the subject into that travel and fill it with their subconscious."
Je me prépare pour Londres et j'ai déjà fini mes bagages... Je suis allée prendre des billets £ à la Banque Postale où on m'a *encore* demander de m'identifier avec une carte d'identification (ce que le Québec, fort heureusement, ne fournit pas à ses concitoyens). Donc, moi pas passeport, moi pas avoir sous, alors j'suis retournée chez moi en quadruple vitesse prendre mes papiers d'identifications (je me demande bien ce qui se produirait si j'arrivais avec mon passeport et des fioles contenant mon ADN, la prochaine fois). Finalement, j'ai pu avoir mes sous, retirer d'autres sous pour le potentiel taxi au cas où, et acheter ce dont j'aurai besoin en rentrant, samedi midi.
J'suis retournée à la papeterie Michel (la première fois, j'ai fait une petite razzia en achetant, outre un guide de Londres, des pinceaux à l'aquarelle, des carnets, des crayons et tutti quanti) pour prendre des trucs pour un projets, puis je suis passée à la Librairie de Provence pour acheter le Grand et le petit Albert, soit un livre de sorcellerie médiévale qui ne se trouve qu'en France, ou plutôt, qui est fortement recommander de prendre en France. Mais le livre n'était plus sur les tablettes, alors je l'ai commandé... pour me faire regarder croche par la vendeuse lorsque je lui ai expliqué que j'avais pas de no de téléphone... Elle m'a vraiment dit: "Ben, voyons! Pas de téléphone!" D'un air dédaigneux... C'était franchement dégueulasse de sa part. Et indélicat. Faut croire que ça paraît pas tant que ça que j'ai un accent, bin voyons! C'est pas tout le monde qui a le téléphone, ma grosse. Genre, les étudiants en échange qui, étrangement, n'ont jamais eu le goût d'avoir un téléphone portable... j'dois pas être la seule. Mais c'est vrai que ça va être difficile pour elle de me rejoindre. Alors je lui ai dit que je repasserais dans 10 jours pour prendre la commande. C'est pas super compliqué, ça ne me prend que 2 jambes et tiens, donc! J'en ai justement 2 qui peuvent me porter jusqu'à la Librairie de Provence! C'est tit pas un adon, ça?!
Aussi, je dois dire pour ceux qui aiment la série Blacksad que le dernier tome est enfin sorti. J'ai vu beaucoup de choses intéressantes, surtout dans les livres de cuisine.
Et, anecdote pathétique/cocasse, en voulant sortir de la Librairie, j'ai voulu sortir par l'entrée... où c'est évidemment pas marquer entrée, devant tous les employés et j'ai failli me péter la gueule sur la vitre avant de me rendre compte que la sortie était de l'autre côté... quand j'suis fâchée ou contrariée, j'ai l'impression de devenir pathétiquement cruche.
Sur ce, je vais faire un peu de devoirs ce soir avant de me coucher, histoire de pas courir après mon souffle le 30, 31 octobre et le 1er novembre.
Alors voilà! Je vous dit à plus et je tenterai de trouver un coin pour me connecté à Internet à Londres!
PS: J'ai encore peur de prendre l'avion... mais c'est supplanté par la hâte de découvrir Londres!
PPS: J'ai fini mon choix de cours et j'ai 5 cours sur 5 et 2 journées de congé!
"You create the world of the travel. We bring the subject into that travel and fill it with their subconscious."
vendredi 22 octobre 2010
jour 53-54: La couverture
J'ai eu une petite épiphanie, hier et aujourd'hui. Bon, après avoir passé mon temps à chialer sur mon appartement et à me concentrer sur les aspects négatifs que je lui découvre régulièrement, ça a commencé à affecter ma vision des choses à Aix. C'est fou à quel point l'endroit où tu vis peux t'influencer! Je n'en avais pas la moindre idée. Mais je réussis à me purger de ces sentiments négatifs en déversant mon fiel sur Fessebook et ici... et sur Skype. Donc hier, en sortant de mon dernier cours avant les vacances (une belle grosse semaine de relance pendant laquelle Londres et moi allons faire plus ample connaissance si tout va bien), je suis allée faire un saut de puce au Carré d'Art, mon fournisseur de matériel artistique, pour voir si la boutique avait finalement reçu les pinceaux à aquarelle avec réservoirs d'eau, puisqu'ils sont en rupture de stock depuis 3 semaines, environ. J'aimerais bien en avoir un pour pouvoir faire de l'aquarelle à Londres. J'ai croisé des amies qui m'ont accompagnée le long de la Rotonde pour me laisser près du Cours Mirabeau où on s'est souhaité de bonnes vacances. C'est en marchant jusqu'au Carré d'Art que j'ai entendu les cloches... Un superbe son qui enveloppe, qui couve, qui est rassérénant... C'était comme une couverture. Et c'est là que j'ai fini par me dire: Fuck. J'suis juste plus au Québec, là. J'suis dans l'Europe, la vieille France que j'ai connue, cette France que j'ai voulu voir en venant ici. Et tout à coup, toutes les maisons ont pris une couleur différente. C'était beau à voir, j'vous jure. Et aujourd'hui, j'me suis promenée sur le Cours Sextius pour trouver la librairie Monet (qui s'appelle la Librairie Michel et qui se trouve sur les Cours Mirabeau, ce que je savais pas, car j'ai été induite en erreur, mais pour le mieux, en fait) et en continuant sur le Cours Sextius, j'suis passée devant les thermes Sextius et sur le boulevard Aristide Bruant où j'ai vu une tourelle d'un château fort encore en bon état et plusieurs maisons charmantes avant de prendre une rue qui me ramènerait au Cours Mirabeau pour que je vois si la librairie que je cherchais n'y était pas. En fait, je suis retournée chez moi, mais j'ai encore entendu le son des cloches qui m'a bercé, encore. Alors je peux affirmer que les cloches des églises aixoises sont un baume pour l'âme.
PS: j'ai tenté d'aller voir la direction de mon logement pour obtenir des jetons pour la buanderie et non! c'est fermé! ILS SONT TOUJOURS FERMÉS! MAIS C'EST PAS CROYABLE, ÇA! OSTI! Et puis après, j'suis sortie de ma résidence pour me faire dorloter par Aix-en-Provence.
PPS: Je crois avoir trouvé un endroit où ils vendent des couettes à Aix, mais ça risque d'être cher, alors j'irai peut-être au Carrefour m'en cherché une à 14€... si j'en ramène pas une de Londres avant.
PS: j'ai tenté d'aller voir la direction de mon logement pour obtenir des jetons pour la buanderie et non! c'est fermé! ILS SONT TOUJOURS FERMÉS! MAIS C'EST PAS CROYABLE, ÇA! OSTI! Et puis après, j'suis sortie de ma résidence pour me faire dorloter par Aix-en-Provence.
PPS: Je crois avoir trouvé un endroit où ils vendent des couettes à Aix, mais ça risque d'être cher, alors j'irai peut-être au Carrefour m'en cherché une à 14€... si j'en ramène pas une de Londres avant.
mercredi 20 octobre 2010
Je m'en saoûl viens comme six sept théières...
J'ai fini par trouvé du vinaigre! Hourra! Donc mon plancher est spic and span! Et après avoir chialer tout ce temps sur mon appart, je commence à reprendre le dessus sur les sentiments négatifs qu'il m'apporte et me concentre sur les bons. J'ai eu une note (enfin!) en cours de typo, donc un beau 6/7 pour mon premier travail en binôme (donc en équipe). Et oui, la notation est sur 7, donc j'ai pas mal de chemin à faire côté travaux, parce que les points se perdent facilement. Mais si j'ai 4 et plus, j'suis dans l'vrai. Alors tout va bien en typo (who knew?). Il a fait des commentaires que je pensais avoir, c'est-à-dire (ayant fait un jeu de cartes en signe de ponctuation) qu'il nous aurait fallu faire un étui, un petit emballage pour y mettre les cartes (ce que j'avais pensé faire, mais que j'étais trop pressée pour faire). Et puis j'ai eu mon autre cours d'illustration, où j'ai remis deux illustrations avec 5 à 10 loups et/ou chaussures/sous-marins/dragons/plaques de wc/mariés/bandits/santons de Provence/voitures/maisons. Cependant, la prof, qui a l'idée de passer de personne à personne pour voir ce qu'on a fait et faire des commentaires sur notre travail (ce qui est très intelligent de sa part, puisqu'elle nous dit généralement des commentaires pertinents), a trouvé que mes esquisses (que j'avais "chié", n'ayons pas peur des mots, en 30 secondes) étaient plus intéressantes que mes illustrations où je m'étais appliquée et qui m'ont pris 4 heures de mon temps... Bon... Elle m'a cependant dit de bonnes critiques sur mes images (commentaires qui flottaient dans ma tête, d'ailleurs, car même moi je m'étais aperçu de ce qui clochait dans mes compositions). C'est plutôt le fait qu'elle m'ait vue à 12h15 alors que le cours commence à 9h... c'était un peu laid. En fait, j'étais plus fâchée parce que j'avais l'impression que tout le monde était venu la voir avant qu'elle ait pu me voir, pour lui demander ce qu'il fallait faire. Et même pendant ma rencontre avec la prof, une de mes collègues s'est pointée pour l'arrêter et lui demander un commentaire... euh... Allô? Je suis là, moi aussi! J'étais là avant, alors écrase ma grosse! (en fait, elle est plus petite et plus mince que moi, mais ça m'empêche pas de la traiter de grosse pour l'instant). Bref, la prof m'a dit de rendre mes illustrations finales plus les sketches et qu'elle évaluerait probablement les deux dans leur ensemble. Sinon, bin en cours d'Identité Visuelle il fallait que je fasse un logo pour une société de coursiers à vélos. Le nom de la société est Vélo2 (j'avais le choix entre ça et 3 autres noms super français comme Green Way, City-by et We Wheel... ouin... pour une société de vélo à PARIS). Et j'ai un peu traîné de la patte alors ça a pas été super intéressant, mais j'ai présenté un shitload de trucs, dont 2 logos, et le prof m'a donné de bons conseils, alors je crois que je suis dans la bonne voie.
Et je vais prendre quelques espaces pour chialer encore un peu sur mon appart... ma tank à eau chaude est vraiment pourrie. Aujourd'hui, je pourrai pas faire ma vaisselle (un shitload, d'ailleurs) parce que j'ai pas assez d'eau chaude... esprit sain.
Et PS: J'ai fini de booker et mon vol pour Londres et mon hôtel, le Astor Hyde Park. Alors c'est pas mal ça. J'vous tiendrai au courant!
PPS: Le titre me vient d'un ami de l'UQÀM qui adore les calembours. Il a quand même fait un travail de packaging sur une gomme pour voir la vie en rose, des carambars, donc, dont le nom était Bob "Owl" Gum. La mascotte était un hibou et le packaging avait des lunettes roses qui fermaient l'emballage... en forme de hibou! Je te dédie ce post, ô Indiscernable Poup!
Et je vais prendre quelques espaces pour chialer encore un peu sur mon appart... ma tank à eau chaude est vraiment pourrie. Aujourd'hui, je pourrai pas faire ma vaisselle (un shitload, d'ailleurs) parce que j'ai pas assez d'eau chaude... esprit sain.
Et PS: J'ai fini de booker et mon vol pour Londres et mon hôtel, le Astor Hyde Park. Alors c'est pas mal ça. J'vous tiendrai au courant!
PPS: Le titre me vient d'un ami de l'UQÀM qui adore les calembours. Il a quand même fait un travail de packaging sur une gomme pour voir la vie en rose, des carambars, donc, dont le nom était Bob "Owl" Gum. La mascotte était un hibou et le packaging avait des lunettes roses qui fermaient l'emballage... en forme de hibou! Je te dédie ce post, ô Indiscernable Poup!
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vendredi 8 octobre 2010
Jour 42: Mon plancher a une de ces auras...
Je récapitule les faits:
J'suis allée à l'ECV où j'me suis pris un "airbus de taff en pleine gueule". J'ai réussi à finir tous mes projets à temps, mais avec quelques problèmes d'imprimante. En effet, l'imprimante à l'ECV, que je baptiserai amicalement "SPAWNOFSATAN", ou pour les anglais "le-fils-du-démon", a décidé que, bien que j'ai déboursé 10€ pour 40 copies couleur format A4 (21cmx29cm, si je ne me trompe pas) et que je n'en ai utilisé que 20, je n'aurai pas droit à mes 20 copies couleur restantes... ce qui m'a mis dans un état plutôt "bof, ouais, finalement, j'avais prévu le coup, mais j'ai pas de plan B". Une gentille Clémentine m'a finalement offert son imprimante pour imprimer un portfolio pour un projet. Merci, Clémentine, je te le revaudrai! Alors tout est remis, daté et signé, tout est en règle... sauf mes notes. J'l'es ai pas eues, hahaha! Faut que je les ai, parce que je vais devenir folle. J'aime pas être dans le flou. Je sais qu'en pub, j'aurais 4 (sur 7, la notation n'est pas la même), ce qui est au-dessus de la moyenne (youppi!), mais j'ai abandonné le cour... Pourquoi? Bin, parce que la prof m'ennuie, je l'aime pas, son cour, je l'ai déjà vu/revu/mâché/remâché et que je pourrais pas avoir d'équivalence pour ça. J'ai eu 3 en illustration (ce qui est loin, TRÈS loin d'être satisfaisant, croyez-moi).
Parlant d'illustration, la prof m'a foutu une sacré gifle pas une, mais 2 fois! La première étant qu'en regardant mes illustrations, elle m'a dit: "Ce que j'ai cru constaté avec les canadiens (première erreur de sa part, parce que je suis pas canadienne, malgré ce qu'en dit mon passeport, mais bien québécoise), c'est que vous avez tendance à revenir sur l'imagerie du passé. Vous vous cantonnez dans un style dépassé, vieux ou même statique et vous y restez. Ce que je voudrais, c'est que tu explore, que tu fasses exploser le cadre..." et elle a continuer en me disant que l'imagerie américaine était datée, etc. Elle a, dans un sens, tout à fait raison. Mais viens un moment où j'ai le goût d'argumenter... J'aurais dû lui dire que l'Amérique, au niveau de l'illustration, est sur le même pied d'égalité avec l'Europe. Même si l'imagerie est vieille, c'est ce qui plaît. On recycle les genres pour nous les approprier. Un style dépassé? Certainement pas! Et statique? Non! Ce n'est ni dépassé, ni démodé, ni statique. Mais, bon, si je m'entête dans son cours, je risque d'échouer. Et puis, ses intentions sont de me faire progresser. Sauf que moi, l'illustration style "sketch-trash", c'est pas trop mon truc. On verra. La deuxième a été de me répéter la même chose... c'est quand même une gifle dans mon livre à moi.
À part de ça, le soleil brille, le temps est encore chaud. J'me suis fait quelques amitiés dans mes cours (elles sont encore fragiles, mais certaines s'affirment plus que d'autres). D'ailleurs, j'aimerais dédié ce post à Sonia qui file un mauvais coton en ce moment. Let's go, ma grande, tu vas botter des culs dans quelques jours!
Autre anecdote cocasse: j'ai pris le cour de Storyboard (oh, yeah) un cour où on peut voir des films gratis et discuter de films. C'est l'fun. J'aime la cinématographie! Et puis, j'ai réussi à reprendre le prof et à le "casser" lorsqu'il a parlé d'Orson Welles et de la Guerre des Mondes (en effet, il a dit que créer une panique parmi la population américaine était le but de Welles, ce qui est tout a fait faux) et il a un peu tout eu de travers. Alors j'me suis fait un devoir de lui dire ce qui s'était produit (tsé, la mise en garde de la reconstitution qui était passé en même temps que la fin des News?). J'aime juste reprendre des profs, ça m'fait plaisir de voir un semblant de figure d'autorité se casser les dents. Mais bon, il est gentil et j'crois qu'on va s'amuser dans son cours.
PS: si quelqu'un connaît un bon imprimeur pas cher à Aix... les commentaires sont là pour ça!
PPS: le pourquoi de mon titre, c'est que j'ai beau nettoyer mon plancher 1 fois par semaine, le lendemain, une couche tenace de crasse noir "repousse" dessus et se retrouve immanquablement scotchée à mes pieds. J'ai tenté de trouvé du vinaigre pour enfin enlever cette couche de crasse, mais j'ai pas pu en trouver... quelqu'un aurait-il des idées?
PPPS: J'ai le rhume et j'me sens "busée" le 3/4 du temps... genre mon cerveau est dans la morve, mais vu que mon système immunitaire est kickass quand il s'agit d'un rhume, demain, je serai plus "séquelle".
Sur ce... TILT-SHIFT à AIX, BUYAAAAA!
PPPPS: J'ai booké des voyages à Madrid en Novembre (malgré que sur mon billet, c'était marqué que mon jour de départ, c'était le 27 oct... oups! Je l'ai changé pour le 27 novembre, hahaha! et à Amsterdam en décembre. Il me faut encore trouver une auberge de jeunesse à Londres pour mes quatre jours là-bas à la fin octobre (je penche pour le Astor-Victoria) et des hôtels pour Madrid et Amsterdam. Il faut encore que je trouve de quoi pour Paris en janvier... 4 jours, mine de rien, c'est long...
J'suis allée à l'ECV où j'me suis pris un "airbus de taff en pleine gueule". J'ai réussi à finir tous mes projets à temps, mais avec quelques problèmes d'imprimante. En effet, l'imprimante à l'ECV, que je baptiserai amicalement "SPAWNOFSATAN", ou pour les anglais "le-fils-du-démon", a décidé que, bien que j'ai déboursé 10€ pour 40 copies couleur format A4 (21cmx29cm, si je ne me trompe pas) et que je n'en ai utilisé que 20, je n'aurai pas droit à mes 20 copies couleur restantes... ce qui m'a mis dans un état plutôt "bof, ouais, finalement, j'avais prévu le coup, mais j'ai pas de plan B". Une gentille Clémentine m'a finalement offert son imprimante pour imprimer un portfolio pour un projet. Merci, Clémentine, je te le revaudrai! Alors tout est remis, daté et signé, tout est en règle... sauf mes notes. J'l'es ai pas eues, hahaha! Faut que je les ai, parce que je vais devenir folle. J'aime pas être dans le flou. Je sais qu'en pub, j'aurais 4 (sur 7, la notation n'est pas la même), ce qui est au-dessus de la moyenne (youppi!), mais j'ai abandonné le cour... Pourquoi? Bin, parce que la prof m'ennuie, je l'aime pas, son cour, je l'ai déjà vu/revu/mâché/remâché et que je pourrais pas avoir d'équivalence pour ça. J'ai eu 3 en illustration (ce qui est loin, TRÈS loin d'être satisfaisant, croyez-moi).
Parlant d'illustration, la prof m'a foutu une sacré gifle pas une, mais 2 fois! La première étant qu'en regardant mes illustrations, elle m'a dit: "Ce que j'ai cru constaté avec les canadiens (première erreur de sa part, parce que je suis pas canadienne, malgré ce qu'en dit mon passeport, mais bien québécoise), c'est que vous avez tendance à revenir sur l'imagerie du passé. Vous vous cantonnez dans un style dépassé, vieux ou même statique et vous y restez. Ce que je voudrais, c'est que tu explore, que tu fasses exploser le cadre..." et elle a continuer en me disant que l'imagerie américaine était datée, etc. Elle a, dans un sens, tout à fait raison. Mais viens un moment où j'ai le goût d'argumenter... J'aurais dû lui dire que l'Amérique, au niveau de l'illustration, est sur le même pied d'égalité avec l'Europe. Même si l'imagerie est vieille, c'est ce qui plaît. On recycle les genres pour nous les approprier. Un style dépassé? Certainement pas! Et statique? Non! Ce n'est ni dépassé, ni démodé, ni statique. Mais, bon, si je m'entête dans son cours, je risque d'échouer. Et puis, ses intentions sont de me faire progresser. Sauf que moi, l'illustration style "sketch-trash", c'est pas trop mon truc. On verra. La deuxième a été de me répéter la même chose... c'est quand même une gifle dans mon livre à moi.
À part de ça, le soleil brille, le temps est encore chaud. J'me suis fait quelques amitiés dans mes cours (elles sont encore fragiles, mais certaines s'affirment plus que d'autres). D'ailleurs, j'aimerais dédié ce post à Sonia qui file un mauvais coton en ce moment. Let's go, ma grande, tu vas botter des culs dans quelques jours!
Autre anecdote cocasse: j'ai pris le cour de Storyboard (oh, yeah) un cour où on peut voir des films gratis et discuter de films. C'est l'fun. J'aime la cinématographie! Et puis, j'ai réussi à reprendre le prof et à le "casser" lorsqu'il a parlé d'Orson Welles et de la Guerre des Mondes (en effet, il a dit que créer une panique parmi la population américaine était le but de Welles, ce qui est tout a fait faux) et il a un peu tout eu de travers. Alors j'me suis fait un devoir de lui dire ce qui s'était produit (tsé, la mise en garde de la reconstitution qui était passé en même temps que la fin des News?). J'aime juste reprendre des profs, ça m'fait plaisir de voir un semblant de figure d'autorité se casser les dents. Mais bon, il est gentil et j'crois qu'on va s'amuser dans son cours.
PS: si quelqu'un connaît un bon imprimeur pas cher à Aix... les commentaires sont là pour ça!
PPS: le pourquoi de mon titre, c'est que j'ai beau nettoyer mon plancher 1 fois par semaine, le lendemain, une couche tenace de crasse noir "repousse" dessus et se retrouve immanquablement scotchée à mes pieds. J'ai tenté de trouvé du vinaigre pour enfin enlever cette couche de crasse, mais j'ai pas pu en trouver... quelqu'un aurait-il des idées?
PPPS: J'ai le rhume et j'me sens "busée" le 3/4 du temps... genre mon cerveau est dans la morve, mais vu que mon système immunitaire est kickass quand il s'agit d'un rhume, demain, je serai plus "séquelle".
Sur ce... TILT-SHIFT à AIX, BUYAAAAA!
PPPPS: J'ai booké des voyages à Madrid en Novembre (malgré que sur mon billet, c'était marqué que mon jour de départ, c'était le 27 oct... oups! Je l'ai changé pour le 27 novembre, hahaha! et à Amsterdam en décembre. Il me faut encore trouver une auberge de jeunesse à Londres pour mes quatre jours là-bas à la fin octobre (je penche pour le Astor-Victoria) et des hôtels pour Madrid et Amsterdam. Il faut encore que je trouve de quoi pour Paris en janvier... 4 jours, mine de rien, c'est long...
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