Levé à 8h pile, vive les sonneries de mes colocs de chambre. S'il n'y en avait pas eu, je crois qu'on aurait tous dormi trop longtemps. Le temps que je m'habille et que je me prépare, il était 8h30 et j'étais l'une des deux seule à descendre à cette heure, les autres étaient trop "cellule" pour se lever. Je me dirige vers le sous-sol, où un petit déjeuner continental m'attendais (jambon, céréales, toasts et multiples liquides pour faire passer le tout, comme du thé, du café, jus réveil-matin (et accessoirement infecte... un bon jus en poudre avec de l'eau de vaisselle, miam)). Je me dépêche, je retourne à la chambre où mes colocs sont encore "coma", je prends mes trucs, m'habille, et part explorer un peu. Je passe devant le Museum d'Histoire Naturelle, le Museum des Sciences et le Victoria and Albert Museum pour prendre le métro jusqu'à Westminster. En effet, je devais aller voir Big Ben et les attractions de Westminster, soit l'Abbaye, le London Eye, etc. En fait, j'ai vu Big Ben et le parlement, j'ai vu le London Eye (pas montée dedans, malheureusement), ai vu Westminster Abbey de loin, j'me suis dirigée vers Buckingham Palace en m'arrêtant dans un parc pour voir les canards (et reposer mes pieds, parce que j'avais commencer à avoir des ampoules lors de mon tour de Kensington). J'ai finalement vu la relève de la garde, qui a duré 2 heures, avec une australienne qui m'a fait la jasette. On a parler des bobbies devant le palais, l'un vieux, l'autre jeune (qui ressemblait au Prince William avec la voix de Hugh Grant), et on s'est dit que c'était un avant-après... Puis, je suis allée demander aux bobbies où se trouvait le Globe Theater et les deux étaient un peu à côté de la plaque. Le plus jeune n'en savait rien (il ne savait même pas ce qu'était le Globe) tandis que son collègue a tenté de me retrouver cette chose via walkie-talkie. Après quelques minutes d'attente, on finit par le trouver sur mon guide Michelin (qui sert bien de guide, mais en gros, c'est pas le meilleur guide au monde). Ensuite, je me suis dirigée vers Hyde Park, pour me rendre jusqu'à Piccadilly Circus. Mission accomplie: je me suis retrouvée au carrefour pour aller chez Fortnum & Mason. Je me dois de vous dire que j'ai failli mourir de bonheur chez Fortnum & Mason. C'est le plus gros building de thé, café et chocolat que j'ai vu de ma vie! Et en plus, le PACKAGING! OH! MON! DIEU! Je crois que j'ai fait chier plus qu'une madame en la dépassant en bavant pour aller prendre du thé. J'avais l'air d'être Homer Simpson sur l'acide. Et j'ai acheté un shitload de trucs... plus un sac de là-bas. Oh, là! J'me suis pris beaucoup de thé et un gros pot de café "Piccadilly", en plus de chocolat. Et quand je suis allée payer, j'ai dit au caissier :"Est-ce que je peux mourir de bonheur tout de suite?" ce à quoi il m'a répondu de son flegme tout à fait britannique : "Bah, non, pas ici, quand même." J'suis ensuite allée chez Hartchard me prendre beaucoup de beaux livres anglais (des beaux livres de design dont un de typo... ça me ressemble pas, pourtant, mais pour lui, je pouvais faire une exception). J'en avais déjà acheté dans une librairie près de Westminster, alors j'avais déjà quelques livres dans ma saconche. Ensuite, j'suis allée flâner dans un au Prince's passage (je crois que c'est ça) et j'ai acheté du cochmolat à une japonaise à qui j'ai baragouiné quelques mots de japonais, histoire de me pratiquer. Elle a été super excitée et elle m'a dit que j'avais l'accent (pour les mauvaises langues qui croiraient qu'elle me flâtait pour que j'achète plus, sachez que j'avais déjà faits mes achats et que je me préparais à partir. J'suis pas coconne, quand même). J'suis ensuite retournée à l'hôtel pour déposer mes achats et retirer mon manteau. En effet, il faisait vraiment chaud, cette journée-là, je pouvais me promener en manches courtes. Je me suis dirigée vers la station Paddington parce que je voulais acheter un ourson paddington et voir la station, mais à cause d'une panne, ça m'a pris 1h pour m'y rendre. Une fois cela fait, je suis retournée à l'hôtel. Je suis allée manger au Med Kitchen sur Kensington pour retourner à mon auberge, puisque mes pieds commençaient à saigner (pas littéralement, mais ça viendra). J'ai regarder sur le net dans le super grand livingroom du Hyde Park Hostel et je suis montée prendre ma douche et me coucher. En entrant dans la chambre, je vois une nouvelle arrivante, une jeune taiwanaise sympathique avec qui j'ai un peu jasé avant que l'on ne s'endorment.
À suivre:
Londres jour 2: où je casse ma deuxième paire de souliers de fer
Marseille en deux jours ouvrables
Madrid: un survol trop rapide
Manosque et le bus
mardi 14 décembre 2010
lundi 13 décembre 2010
Ellipse londonienne Jour J partie 2: où je rencontre mes colocs de chambre
Je vais peser un peu sur la suce, parce que là, ça tète en mautadit et avec ce rythme, j'aurai jamais fini avant 2011.
Alors on atterrit... avec un petit soubresaut sur la piste, faut croire qu'on était pressé. Et Ryanair, à l'atterrissage (osti d'mot, quand même, je sais jamais si ça prend 2 t ou 2 s ou 2 r ou les 6 lettres ou juste 4... mais la correction auto de blogspot ose pas me corriger, alors si j'ai une faute, ce sera de sa réelle faute!), nous a fourni une belle musique de circonstance, soit une belle musique de Derby britannique. Le temps que tout le monde se lève, prenne son manteau, hésite avant de débarquer, parce qu'on fait tous un peu l'abruti lorsque vient le temps de sortir de l'avion, il était 15h30 pile. C'est vrai! On est tous debout, mais pas vraiment (parce que le plafond est bas, hein), en train d'attendre un mouvement de foule qui ne vient qu'après de longues minutes d'attente parce que y'a personne qui sait se qui se passe. Et Hop! Tout le monde sort sur le tarmac, on fait un peu les cons dans les dédales de l'aéroport de Stansted, on arrive aux douanes et... MIRACLE! Séparation UE-hors UE pour les douanes! Oh, vous auriez vu les foules, vous auriez rit comme moi. UE: population 500, Hors UE: population 20. Je peux vous dire qu'on étaient bien contents, moi et les 19 marocains hors UE. Y'a une madame que j'appellerai Raymonde qui a passé en nous "garrochant" (pour les amis français qui me lisent, garrocher en québécois, c'est l'équivalent de "lancer vigoureusement" ou juste lancer en pleine gueule en français... donc, si on suit la logique, garrochant serait... à vous de faire votre part) les demandes de douanes où il y avait des questions super compliquées, du genre "c'est quoi ton p'tit nom?", "c'est quoi ton âge?", "Ousque t'habitera ici?"... j'hésitais à répondre, mais j'me suis dit que c'était pour une bonne cause. Si les douaniers te draguent, offre-leur une petite chance, ces pauvres cocos restent coincés dans un aéroport toute la journée... Bref, j'étais bien contente de n'attendre que 10 minutes aux douanes. Raymonde vient me revoir en me demandant si j'ai bien reçu sa demande de douane en pleine gueule, ce sur quoi je lui répond en lui montrant la belle coupure sur mon front (nan, en fait j'ai juste dit "yes" en lui montrant ma tite carte). Ensuite, je vois un douanier super sympathique qui me demande ce que je suis venue voir à Londres, je lui répond :"tout" et je me trouve soudainement conne, mais il a sourit. Faut dire que j'avais l'air d'une gamine à qui on vient de donner une sucette Barnier.
Bref, je quitte les douanes, j'retire des sous, j'erre un peu avant de trouver les billets pour le Stansted Express, il est 16h40, pas de soucis, tout va bien, dans 15-20 minutes je serai à Londres... HAHAHA! QUE JE ME TROMPAIS! COMME UN ÉLÉPHANT! Environ 1h pour se rendre à Londres, du coup, il est 18h, j'ai pas encore trouver mon hôtel (l'ai payé, mais faut l'trouver, ce truc)... et il fait noir comme dans le cul d'un ours. Je prends le Underground. D'ailleurs, Séb, je dois te remercier pour la carte Oyster. Si je l'avais pas eue, j'aurais cherché! Et quelques stations de métro plus tard (ainsi que 30 min de moins sur mon horaire), je me retrouve à la station près de mon hôtel, marche 15 minutes, voit pas l'hôtel et j'peux pas me fier aux numéros, parce que les numéros sont les même des 2 côtés de la rue, un côté qui monte, l'autre qui descend... bref, fais chier. Finalement, je le repère sans carte (hourra!) et j'obtiens la clé magnétique de ma chambre au dernier étage. La barraque est belle, victorienne, grande et elle craque, mais elle est chaude. Je me rend dans la chambre, que je partagerai avec 7 autres personnes. Je me rends compte que j'ai le lit du dessus (parfait!). Je commence à déballer un peu mon stock et tout à coup, un saskwatch en bobette sort de la salle de bains (mignon en plus). Tout ce que je trouve à dire, c'est "hi". Il répond avec un grognement et il s'habille et part. Finalement, je pars aussi, je vais bouffer dans un resto près de Kensington, je fais le tour 4 fois du cartier et je retourne à l'hôtel où je rencontre une autre de mes colos à 22h pour m'y endormir. J'ai pas entendu les 7 autres personnes entrer chez moi (hahaha, oui, 7, y'avait deux filles dans le même lit... je les trouvait téméraires).
À suivre: Jour 1: où je marche jusqu'à briser ma première paire de souliers
Marseille: la plus belle ville du monde
Madrid: La dichotomie à l'état pur
Manosque: le repos et la tranquilité
je fais que des villes en M, finalement... ou qui se suivent sur l'alphabet...
Alors on atterrit... avec un petit soubresaut sur la piste, faut croire qu'on était pressé. Et Ryanair, à l'atterrissage (osti d'mot, quand même, je sais jamais si ça prend 2 t ou 2 s ou 2 r ou les 6 lettres ou juste 4... mais la correction auto de blogspot ose pas me corriger, alors si j'ai une faute, ce sera de sa réelle faute!), nous a fourni une belle musique de circonstance, soit une belle musique de Derby britannique. Le temps que tout le monde se lève, prenne son manteau, hésite avant de débarquer, parce qu'on fait tous un peu l'abruti lorsque vient le temps de sortir de l'avion, il était 15h30 pile. C'est vrai! On est tous debout, mais pas vraiment (parce que le plafond est bas, hein), en train d'attendre un mouvement de foule qui ne vient qu'après de longues minutes d'attente parce que y'a personne qui sait se qui se passe. Et Hop! Tout le monde sort sur le tarmac, on fait un peu les cons dans les dédales de l'aéroport de Stansted, on arrive aux douanes et... MIRACLE! Séparation UE-hors UE pour les douanes! Oh, vous auriez vu les foules, vous auriez rit comme moi. UE: population 500, Hors UE: population 20. Je peux vous dire qu'on étaient bien contents, moi et les 19 marocains hors UE. Y'a une madame que j'appellerai Raymonde qui a passé en nous "garrochant" (pour les amis français qui me lisent, garrocher en québécois, c'est l'équivalent de "lancer vigoureusement" ou juste lancer en pleine gueule en français... donc, si on suit la logique, garrochant serait... à vous de faire votre part) les demandes de douanes où il y avait des questions super compliquées, du genre "c'est quoi ton p'tit nom?", "c'est quoi ton âge?", "Ousque t'habitera ici?"... j'hésitais à répondre, mais j'me suis dit que c'était pour une bonne cause. Si les douaniers te draguent, offre-leur une petite chance, ces pauvres cocos restent coincés dans un aéroport toute la journée... Bref, j'étais bien contente de n'attendre que 10 minutes aux douanes. Raymonde vient me revoir en me demandant si j'ai bien reçu sa demande de douane en pleine gueule, ce sur quoi je lui répond en lui montrant la belle coupure sur mon front (nan, en fait j'ai juste dit "yes" en lui montrant ma tite carte). Ensuite, je vois un douanier super sympathique qui me demande ce que je suis venue voir à Londres, je lui répond :"tout" et je me trouve soudainement conne, mais il a sourit. Faut dire que j'avais l'air d'une gamine à qui on vient de donner une sucette Barnier.
Bref, je quitte les douanes, j'retire des sous, j'erre un peu avant de trouver les billets pour le Stansted Express, il est 16h40, pas de soucis, tout va bien, dans 15-20 minutes je serai à Londres... HAHAHA! QUE JE ME TROMPAIS! COMME UN ÉLÉPHANT! Environ 1h pour se rendre à Londres, du coup, il est 18h, j'ai pas encore trouver mon hôtel (l'ai payé, mais faut l'trouver, ce truc)... et il fait noir comme dans le cul d'un ours. Je prends le Underground. D'ailleurs, Séb, je dois te remercier pour la carte Oyster. Si je l'avais pas eue, j'aurais cherché! Et quelques stations de métro plus tard (ainsi que 30 min de moins sur mon horaire), je me retrouve à la station près de mon hôtel, marche 15 minutes, voit pas l'hôtel et j'peux pas me fier aux numéros, parce que les numéros sont les même des 2 côtés de la rue, un côté qui monte, l'autre qui descend... bref, fais chier. Finalement, je le repère sans carte (hourra!) et j'obtiens la clé magnétique de ma chambre au dernier étage. La barraque est belle, victorienne, grande et elle craque, mais elle est chaude. Je me rend dans la chambre, que je partagerai avec 7 autres personnes. Je me rends compte que j'ai le lit du dessus (parfait!). Je commence à déballer un peu mon stock et tout à coup, un saskwatch en bobette sort de la salle de bains (mignon en plus). Tout ce que je trouve à dire, c'est "hi". Il répond avec un grognement et il s'habille et part. Finalement, je pars aussi, je vais bouffer dans un resto près de Kensington, je fais le tour 4 fois du cartier et je retourne à l'hôtel où je rencontre une autre de mes colos à 22h pour m'y endormir. J'ai pas entendu les 7 autres personnes entrer chez moi (hahaha, oui, 7, y'avait deux filles dans le même lit... je les trouvait téméraires).
À suivre: Jour 1: où je marche jusqu'à briser ma première paire de souliers
Marseille: la plus belle ville du monde
Madrid: La dichotomie à l'état pur
Manosque: le repos et la tranquilité
je fais que des villes en M, finalement... ou qui se suivent sur l'alphabet...
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